Dernière mise à jour à 09h44 le 31/10
En juillet 2014, l'Accord de libre-échange (ALE) entre la Chine et la Suisse est entré en vigueur. “Cet accord a été salué comme un succès majeur pour la Suisse, puisqu'il s'agit du premier pays d'Europe continentale à avoir conclu un tel accord avec la Chine”, a indiqué récemment Philippe D. Monnier, administrateur et actionnaire suisse de plusieurs sociétés internationales, lors d’une interview accordée à Xinhua.
Comme les autres ALE, cet accord porte sur de nombreux domaines : le commerce des biens, les barrières non-tarifaires, la protection de la propriété intellectuelle, la promotion des investissements, les échanges de services, etc. “Néanmoins il est généralement considéré que le chapitre le plus important est de très loin la réduction des droits de douanes”, a-t-il souligné.
Cela a été un grand sujet de discussion en Suisse. “On peut affirmer que l’accord a eu un effet positif modéré mais avec de grandes différences d’un secteur à l’autre. Néanmoins, on peut raisonnablement s’attendre à une certaine amélioration des effets positifs dans le futur”, a noté l’administrateur et actionnaire de WayRay SA, une jeune société de haute technologie basée à Zurich.
Concernant les importations en provenance de Chine vers la Suisse, avant l’ALE sino-suisse, la majorité des droits de douanes étaient déjà inexistants, en vertu du Système généralisé de préférences (SPG). Mais un ALE propose davantage de stabilité que le SPG, car ce dernier peut être rapidement abrogé par un gouvernement, a-t-il précisé.
Concernant les exportations de la Suisse vers la Chine, l’accord apporte en effet de nombreuses réductions de droits de douanes, a-t-il souligné, ajoutant que “pour la majorité des produits, cette réduction est graduelle”.
Selon lui, beaucoup d’entreprises suisses pensent que l’Europe, ou certains pays européens comme l’Allemagne, aura bientôt sa propre ALE avec la Chine et que le petit avantage comparatif de la Suisse risque d’être de courte durée.
“Je suis convaincu que le principal impact positif n’est pas la réduction des droits de douane, mais une meilleure prise de conscience des opportunités commerciales entre les entreprises chinoises et suisses”, a souligné l’ancien directeur général du Greater Geneva Bern area, une agence étatique en charge d’attirer des investissements étrangers en Suisse occidentale.
En Chine, la Suisse est connue pour ses montagnes, son chocolat et ses fromages. “Grâce à l’ALE sino-suisse, les dirigeants chinois se rendent mieux compte que la Suisse est un aussi un pays pour faire des affaires, par exemple pour y installer un siège européen”, s’est félicité M. Monnier.
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