Dernière mise à jour à 08h34 le 31/10
La croissance économique de la France au troisième trimestre a progressé de 0,3%, au même rythme qu'aux deux trimestres précédents, selon les chiffres publiés mercredi par l'INSEE.
Les dépenses de consommation des ménages sont en légère hausse (+0,3% après +0,2%), alors que la formation brute de capital fixe (FBCF) a ralenti (+0,9% après +1,2%).
La consommation des ménages en services a diminué un peu (+0,3% après +0,4%), en raison du ralentissement dans les services d'hôtellerie après la forte hausse du deuxième trimestre, a expliqué l'INSEE.
Concernant les biens, le rebond des dépenses en biens fabriqués (+1,6% après -0,4%) est lié "à la forte augmentation des immatriculations d'automobiles", tandis que les dépenses en énergie se replient (-0,3% après +0,8%) tout comme les dépenses alimentaires qui sont en recul de façon plus marquée qu'au trimestre précédent (-0,7% après -0,1%).
Au troisième trimestre 2019, la FBCF totale a continué d'augmenter de manière relativement soutenue (+0,9% après +1,2%) et l'investissement des entreprises a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent (+1,2% après +1,1%), porté notamment par les dépenses en services informatiques et en matériels de transport. L'investissement des ménages a diminué au troisième trimestre (+0,1% après +1,6%), après la forte hausse des transactions immobilières enregistrée au deuxième trimestre.
Au total, la demande intérieure finale hors stocks reste dynamique et progresse au même rythme qu'au trimestre précédent : elle contribue à la croissance du PIB à hauteur de +0,5 point.
La production totale de biens et services a légèrement reculé par rapport au trimestre précédent (+0,3% après +0,4%) et baissé de nouveau du côté des biens (-0,4% après -0,2%), tandis qu'elle progresse quasiment au même rythme qu'au trimestre précédent du côté des services (+0,5% après +0,6%).
La production manufacturière a de nouveau diminué (-0,4% après -0,5%) et la production a également baissé dans l'ensemble des branches manufacturières à l'exception des matériels de transport.
Les importations françaises ont fortement rebondi (+1,4% après -0,3%) et les exportations ont à nouveau augmenté (+0,3% après -0,1%), a indiqué l'Institut national de statistiques.
Au total, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB est négative (-0,4 point), après une contribution nulle au trimestre précédent et la contribution des variations de stocks est quant à elle légèrement positive (+0,1 point après -0,2 point).