Dernière mise à jour à 09h17 le 30/10
Des experts chinois ont expliqué de manière large et détaillée aux représentants des médias internationaux vendredi les politiques ethniques et religieuses de la Chine, le développement social et économique du Tibet et du Xinjiang ainsi que la situation actuelle à Hong Kong lors d'une réunion aux Nations Unies.
La réunion avec la Mission permanente de la Chine auprès de l'ONU a été organisée conjointement par la mission et la Société chinoise d'études des droits de l'homme.
Chang Jian, directeur du Centre de recherche sur les droits de l'homme de l'Université Nankai de Tianjin, a souligné dans un exposé que la Chine était un pays unifié et multiethnique dans lequel coexistent plusieurs religions.
« La Chine pratique une politique d'égalité, d'unité et d'assistance mutuelle entre tous les groupes ethniques ; elle respecte et protège le droit des peuples de tous les groupes ethniques à la liberté de croyance religieuse ; elle favorise la coexistence harmonieuse à long terme des habitants de tous les groupes ethniques, et elle favorise le développement durable et global des minorités ethniques dans les domaines politique, économique, social et culturel », a-t-il noté.
Xu Jianying, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, a présenté un exposé sur la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation au Xinjiang, soulignant que les procédures en vigueur étaient conformes à la loi et respectaient les droits fondamentaux des personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang, y compris le droit à la survie et au développement.
M. Xu a également déclaré aux médias qu'il n'y avait pas eu d'émeutes dans le Xinjiang depuis plus de trois ans. « La société est stable et la loi et l'ordre sont sans précédent », a-t-il affirmé, ajoutant qu'« à la lumière des conditions nationales de la Chine, il est sage d'explorer et d'élaborer des politiques contre le terrorisme et l'extrémisme de manière pratique et innovante et de prendre des mesures adaptées aux conditions locales ».
Zuliyati Simayi, professeur à l'Université du Xinjiang, a déclaré : « Actuellement, la Chine développe avec vigueur divers projets dans le Xinjiang, garantissant avec sérieux le droit de tous les groupes ethniques de participer au développement sur un pied d'égalité, et partageant les résultats obtenus progrès dans la cause des droits de l'homme au Xinjiang ».
Kalsang Drolma, chercheuse au Centre de recherche sur la tibétologie de Chine, a parlé des progrès accomplis dans le développement des droits de l'homme au Tibet dans une présentation étayée par des statistiques. Elle a indiqué que les droits politiques des Tibétains sur leur langue et leur culture et sur la liberté de croyance religieuse étaient pleinement garantis.
Chen Xinxin, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, a également présenté la situation actuelle à Hong Kong. Il a expliqué que la situation actuelle « porte gravement atteinte à la légalité, à l'ordre social et viole les droits et libertés de la majorité ».
Il a dit que depuis la réunification de Hong Kong avec la mère patrie, le gouvernement central traitait les affaires de Hong Kong de manière strictement conforme à la Constitution et à la loi fondamentale de la région administrative spéciale de Hong Kong. Le principe « Un pays, deux systèmes » a suscité le soutien sincère de l'ensemble du peuple chinois, y compris les habitants de Hong Kong, et a fait l'objet d'éloges de la part de la communauté internationale, a dit M.Chen.