Un véhicule de police incendié, des policiers visés par des flèches et des balles de métal : les violences s'intensifient à Hong Kong

Selon la police hongkongaise, des attaques lancées par de grandes catapultes, avec une portée de tir pouvant atteindre 40 mètres, ont gravement menacé la sécurité des policiers, des journalistes et des secouristes présents sur les lieux.

La police a également indiqué que les actes de violence perpétrés à l'Université Polytechnique de Hong Kong avaient dégénéré en émeutes, soulignant qu'une grande quantité d'armes offensives, notamment des fluides inflammables, ont été entreposées sur le campus, mettant en péril la sécurité publique.

La police a fermement condamné les actes de violence et exhorté les émeutiers à cesser immédiatement les actes illégaux, demandant aussi au public d'éviter de se rendre à proximité de l'université du fait de la poursuite de la dégradation de la situation.

La police a également conseillé au public de ne pas aider les émeutiers de quelque manière que ce soit, sous peine de se rendre coupables d'infraction de « participation à une émeute ».

Dans le même temps, la police a précisé qu'un dispositif acoustique à longue portée (LRAD) a été déployé pour avertir les émeutiers. Il s'agit d'un système de diffusion plutôt qu'une arme, contrairement aux rumeurs. Selon un communiqué de la police, « le LRAD ne génère pas de fréquences ultra basses pouvant causer des vertiges, des nausées ou une perte de sens de l'orientation. La police applique des directives et des règles strictes pour l'utilisation du LRAD ».

Dans un communiqué séparé, un porte-parole du département des loisirs et de la culture a appelé la population à ne pas endommager le Musée d'histoire de Hong Kong, situé à proximité de l'Université Polytechnique.

Cherchant à paralyser la circulation à travers Hong Kong, les émeutiers ont érigé des barrages routiers, incendié et endommagé les installations de transport en commun pendant près d'une semaine, entravant gravement les transports et menaçant la sécurité publique.

De son côté, le bureau de l'éducation du gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) a décidé le 17 novembre de prolonger la suspension des classes jusqu'au lendemain pour des raisons de sécurité.