Dernière mise à jour à 13h40 le 26/12
Les personnes originaires de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) et qui avaient prétendument disparu mènent en fait une vie paisible et heureuse, a déclaré le 24 décembre un responsable du gouvernement de la région.
Ce mensonge sur le Xinjiang, qui succède à bien d'autres, s'est avéré « avoir déformé la vérité ou être une histoire forgée de toutes pièces », a dit Xu Guixiang, directeur adjoint du Département de la publicité du Comité de la région autonome ouïghoure du Xinjiang du Parti communiste chinois, lors d'une conférence de presse organisée à Beijing par le ministère des Affaires étrangères.
M. Xu faisait référence à la campagne en ligne lancée par certains individus, organisations et médias à l'étranger, qui ont publié des photos et des noms pour « retrouver les Ouïgours disparus en Chine ». Cette initiative vise à monter en épingle la politique chinoise dans la région autonome, a-t-il déclaré.
Le hashtag « StillNoInfo » (« Toujours sans nouvelles ») a été utilisé sur les plateformes de réseaux sociaux Twitter et Facebook la semaine dernière.
M. Xu a cité plusieurs exemples d'Ouïghours qui auraient été « portés disparus », mais dont la réalité a en fait montré qu'ils vivent mieux après avoir obtenu leur diplôme des centres d'enseignement et de formation professionnels. Parmi eux, Ruzi Memet Atawulla, 23 ans, qui a fréquenté un centre d'enseignement et de formation professionnels en 2017 après avoir été influencé par des pensées extrêmes.
Ruzi Memet a obtenu son diplôme en avril 2018 et travaille maintenant dans une usine de chaussures à Hotan, une ville du sud-ouest du Xinjiang. « Il gagne 2 500 yuans (357 dollars) par mois grâce à son travail et ne veut pas être dérangé, en particulier par ceux qui sont liés aux forces terroristes du Mouvement islamique du Turkestan oriental », a indiqué M. Xu.
Aziz Niyaz et Meryam Gayit, un vieux couple du comté de Kuqa, dans la préfecture d'Aksu, ont également été décrits comme « disparus » sur les réseaux sociaux à l'étranger, mais en réalité, ils sont à la retraite et profitent de leur vie et s'occupent de leur petit-fils de 3 ans à la maison, a encore dit M. Xu.
M. Xu a décrit la construction des centres d'enseignement et de formation professionnels dans le Xinjiang comme une mesure préventive efficace pour éradiquer l'extrémisme dans la région, qui a été en proie à des actes de terrorisme violent il y a trois ans, rappelant qu'il n'y avait pas eu d'attaques terroristes au Xinjiang depuis la création des centres en 2017 et que les gens vivaient désormais paisiblement.
Rexiati Musajiang, maire de Hotan, a critiqué les États-Unis pour leur ingérence dans les affaires intérieures de la Chine en utilisant les droits de l'homme du Xinjiang comme prétexte. Il a déclaré lors de la réunion d'information que la région jouit de la stabilité et que le niveau de vie de la population continue de s'améliorer.
Les motifs derrière les remarques et les actes des politiciens américains pour salir la politique de la Chine au Xinjiang, en particulier la loi sur le Xinjiang récemment adoptée par la Chambre des représentants des États-Unis, sont une illustration des tentatives d'hégémonie de Washington, a-t-il déclaré, et leur but est de freiner le développement de la Chine et de porter atteinte à la stabilité du Xinjiang.