Dernière mise à jour à 09h13 le 12/02
La Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies a exprimé lundi son indignation et sa préoccupation face à la fuite dans la presse d'un rapport sur les sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Elle a ainsi relevé que le rapport 2019 final élaboré par le groupe d'experts du Comité 1718 du Conseil de sécurité sur les sanctions contre la RPDC avait été divulgué à la presse, provoquant une tempête médiatique et des accusations sans fondement contre la Chine. Elle demande donc une enquête par le Secrétariat de l'ONU, a déclaré un porte-parole sous couvert d'anonymat.
Les résolutions du Conseil de sécurité concernant la RPDC devraient être mises en œuvre de manière globale, complète et exacte. Les sanctions sont un moyen plutôt qu'une fin, a noté le porte-parole.
Outre ces sanctions, des efforts en vue d'une solution politique sont également requis par le Conseil de sécurité, dont les résolutions affirment que les sanctions ne visent pas à avoir des conséquences humanitaires néfastes pour la population civile de la RPDC, a ajouté le diplomate chinois.
Gardant à l'esprit que le Conseil de sécurité de l'ONU a la responsabilité principale de maintenir la paix et la sécurité internationales, la Chine et la Russie ont assumé cette responsabilité et déposé conjointement un projet de résolution sur le règlement politique de la question de la péninsule coréenne.
La Chine estime qu'il est impératif que le Conseil de sécurité prenne des mesures et invoque les dispositions de réversibilité dans les résolutions de l'ONU et apporte les ajustements nécessaires au régime de sanctions, en particulier dans les domaines concernant les moyens de subsistance de la population de la RPDC, a-t-il indiqué.
En ce qui concerne la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité concernant la RPDC, la Chine a toujours fidèlement et sérieusement rempli ses obligations internationales et a subi d'énormes pertes et pressions dans ce processus. Elle continuera d'œuvrer au dialogue et à la détente, de faire avancer le processus de règlement politique et de jouer un rôle positif et constructif dans la dénucléarisation de la péninsule et dans les efforts visant à instaurer une paix et une stabilité durables dans la région, a assuré le porte-parole.