Dernière mise à jour à 08h53 le 11/03
La peur et la panique semblent s'être rapidement développées dans le monde au cours des derniers jours, alors que la menace d'une pandémie de coronavirus devient de plus en plus réelle et que les prix du pétrole ont plongé à la suite d'un différend entre l'OPEP et la Russie.
Dans une période charnière aussi critique, où bon nombre des intérêts communs de l'humanité sont en jeu, le monde doit agir pour apaiser la panique et promouvoir la stabilité et la certitude en faveur de la prospérité mondiale.
La tâche principale, bien entendu, est d'endiguer la propagation du COVID-19. Bien que cela soit difficile étant donné que plus de 100 pays et régions sont déjà touchés, la communauté internationale peut toujours vaincre la maladie grâce à des mesures de confinement fortes et concertées.
Les progrès réalisés par la Chine pour contrôler l'épidémie montrent qu'en enrayant le flux d'infections potentielles avec des actions décisives telles que l'introduction de mesures de quarantaine strictes et la suspension des grands rassemblements publics, il est possible d'endiguer la transmission du coronavirus.
Une autre leçon que l'on peut tirer de l'expérience chinoise, c'est qu'une approche englobant l'ensemble de la société et tous les secteurs du gouvernement devrait être adoptée dans la bataille contre le virus.
Dans cette lutte contre une maladie infectieuse jusqu'alors inconnue, il est normal de s'inquiéter. Cependant, si on ne les contrôle pas, ces préoccupations pourraient susciter une peur injustifiée, et une telle peur pourrait faire naître le racisme et la haine envers certains groupes d'individus.
Ces dernières semaines, certains politiciens américains ont commencé à inventer ou propager des rumeurs et des mensonges, cherchant à tromper l'opinion publique sur les efforts de la Chine contre l'épidémie de COVID-19.
Les gouvernements responsables du monde entier doivent clairement faire entendre leur voix contre la désinformation, empêchant par la même occasion le racisme et la xénophobie de gagner de l'ampleur dans l'esprit des populations.
Du côté économique, si les répercussions de l'épidémie de COVID-19 ne sont pas gérées de manière adéquate, elles pourraient faire retomber l'économie mondiale en récession.
En tant que deuxième plus grande économie du globe et force motrice de la croissance mondiale au cours de la dernière décennie, la Chine s'est dite confiante dans un rétablissement rapide après l'épidémie grâce à des plans bien gérés pour reprendre le travail et la production, apportant ainsi une certitude particulièrement nécessaire à la prospérité mondiale.
Avec un haut niveau de capacité industrielle diversifiée et de résilience économique, des séries de politiques telles que des réductions d'impôts et de frais, des services financiers, des baisses de loyer et des aides à l'emploi, la confiance de la Chine est loin d'être infondée.
Le reste du monde devrait travailler avec la Chine pour stabiliser les marchés internationaux et coordonner leurs politiques monétaires et macroéconomiques, et éviter de prendre des mesures qui pourraient contribuer à l'incertitude.
Quand la crise financière internationale de 2008 a frappé le monde, tous les pays sont parvenus à s'unir pour stopper la panique et conjointement remettre l'économie mondiale sur la voie de la reprise.
Cette fois-ci, la communauté internationale fait face à un défi plus ardu, avec une épidémie virulente et une économie mondiale dans la tourmente. Toutefois, quel que soit le degré de difficulté de ce défi, tous les pays doivent réitérer les efforts qu'ils ont réalisé il y a plus de dix ans.