Dernière mise à jour à 13h29 le 31/07
L'ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, Liu Xiaoming, a dénoncé jeudi l'ingérence britannique dans les affaires intérieures de son pays en soulevant la soi-disant "question des droits de l'Homme" au Xinjiang, jugeant qu'elle avait "gravement empoisonné" l'atmosphère des relations sino-britanniques.
Lors d'une conférence de presse en ligne, il a observé que ces relations avaient récemment rencontré une série de difficultés et se trouvaient dans une situation grave.
"La partie britannique devrait assumer l'entière responsabilité des difficultés actuelles" que connaissent les relations bilatérales, a dit M. Liu selon qui "la Chine ne s'est jamais immiscée dans les affaires intérieures d'autres pays, dont le Royaume-Uni, et nous demandons la même chose aux autres pays".
Sur le Xinjiang, le diplomate chinois a déclaré que le Royaume-Uni avit ignoré les faits et confondu le bien et le mal.
"Il a imprudemment calomnié la politique chinoise au Xinjiang et s'est immiscé dans les affaires intérieures de la Chine en soulevant la soi-disant 'question des droits de l'Homme' au Xinjiang, de manière bilatérale et multilatérale", a-t-il dénoncé.
Il y a eu une ingérence flagrante du Royaume-Uni dans les affaires de Hong Kong, qui sont également les affaires intérieures de la Chine, a poursuivi M. Liu.
Les mesures prises par les Britanniques, notamment les accusations infondées contre la loi de sécurité nationale pour la Région administrative spéciale de Hong Kong, la modification de la politique concernant les détenteurs de passeports britanniques d'outre-mer et la suspension du traité d'extradition avec Hong Kong, ont gravement perturbé la stabilité et la prospérité de Hong Kong, selon lui.
Certains responsables politiques britanniques ont toujours une mentalité de la Guerre froide et relaient les propos des forces anti-chinoises au Royaume-Uni et à l'étranger, en brandissant la soi-disant "menace chinoise" et en considérant la Chine comme un "Etat hostile", a accusé l'ambassadeur.
Liu Xiaoming a toutefois souligné le fait que la volonté de Beijing de développer son partenariat avec Londres n'avait pas changé.
"Une relation saine et stable entre la Chine et le Royaume-Uni est non seulement dans l'intérêt fondamental des peuples des deux pays, mais aussi propice à la paix et à la prospérité dans le monde", a-t-il dit. "Nous avons mille raisons de faire de cette relation un succès, et pas une seule raison de la laisser échouer".
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