Dernière mise à jour à 09h01 le 01/02
Le soleil s'est couché sur l'empire britannique, mais il semble que certaines personnes à Londres ne se soient pas encore réveillées de leurs rêves coloniaux.
A partir de dimanche, les résidents de Hong Kong détenant un soi-disant passeport national britannique d'outre-mer (BNO) peuvent demander leur installation au Royaume-Uni ainsi que la nationalité britannique. Une telle manipulation politique motivée par une mentalité colonialiste constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures chinoises, créant une nouvelle nuisance pour les liens bilatéraux et compromettant davantage les propres intérêts à long terme de Londres.
En réponse, la Chine a déclaré qu'elle ne reconnaîtrait plus le passeport BNO comme un document de voyage valable ni comme pièce d'identité à partir de dimanche, et qu'elle se réservait le droit de prendre d'autres mesures.
Cette politique britannique envers les résidents de Hong Kong démontre que la mentalité colonialiste issue du passé est encore très persistante dans l'esprit de certains décideurs à Londres. Ils font encore semblant d'avoir une quelconque forme de responsabilité spéciale envers Hong Kong, dont la souveraineté a pourtant été récupérée par la Chine en 1997.
La réalité, c'est que dès le moment de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, tous les droits et obligations du Royaume-Uni stipulés dans la Déclaration conjointe sino-britannique ont été remplis.
Cela signifie que depuis lors, Londres ne dispose plus de souveraineté, de juridiction ni de droit de "supervision" sur Hong Kong, et que le "devoir historique" revendiqué par le Royaume-Uni envers la population hong-kongaise est aussi mensonger que fictif.
Evidemment, il y a au moins trois calculs derrière cette nouvelle politique de BNO : profiter des immigrants en provenance de Hong Kong qui pourraient apporter au Royaume-Uni de considérables bénéfices économiques, semer davantage le chaos et la division à Hong Kong, et tenter de forcer Beijing à des compromis sur les dossiers liés à Hong Kong, notamment sur la récente Loi sur la préservation de la sécurité nationale.
Au cours des deux dernières années et demi, Londres a tenté à maintes reprises de générer des troubles à Hong Kong. Cette ville chinoise, à ses yeux, n'est qu'un outil géopolitique.
La Loi sur la préservation de la sécurité nationale à Hong Kong est une obligation constitutionnelle du gouvernement chinois et une mesure fondamentale pour restaurer la stabilité dans l'un des centres financiers les plus robustes au monde. Beijing n'y renoncera pas.
Les politiciens britanniques qui entendent exploiter l'instabilité à Hong Kong et qui défient la souveraineté chinoise ont beau se targuer d'une "immense fierté" à propos de leur tactique du BNO, ils ne feront pourtant que des économies de bout de chandelle.
Un partenariat sino-britannique sain et stable est important pour les deux parties. Créer des tensions entre la Chine et le Royaume-Uni ne fera que mettre en danger la coopération mutuellement bénéfique et compromettra l'avenir des relations bilatérales dans le contexte de la pandémie et la période post-Brexit.
Londres devrait renoncer à son obsession colonialiste et abandonner ses provocations contre les intérêts fondamentaux de la Chine. S'en tenir à un passé déshonorant ne consacra pas l'importance mondiale du Royaume-Uni d'aujourd'hui.
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