Dernière mise à jour à 10h38 le 29/01
La Chine a réussi à nettoyer la grande majorité des plans d'eau noirs et malodorants de ses grandes villes d'ici la fin de l'année dernière, dépassant ainsi les objectifs fixés il y a deux ans, a annoncé le ministère de l'Écologie et de l'Environnement.
Selon un communiqué du département de l'environnement de l'eau du ministère, sur les 2 914 masses d'eau de ce type dans 295 grandes villes chinoises, 98,2% n'étaient plus noires et malodorantes en décembre.
En 2018, le ministère a lancé une campagne ciblant les plans d'eau nauséabonds avec le ministère du Logement et du Développement urbain et rural, s'engageant à nettoyer au moins 90% de ceux des grandes villes avant la fin de 2020. Le ministère a noté que le résultat était basé sur des visites surprises des autorités environnementales provinciales et des responsables des départements provinciaux du logement et du développement urbain-rural de mai à août. Le ministère a également déployé une vérification sur place en novembre dans les villes qui accusaient un retard de traitement.
Le ministère exhortera les grandes villes à consolider les acquis et à établir des mécanismes à long terme pour garder les plans d'eau propres, a-t-il déclaré, promettant également d'intensifier les efforts pour traiter les plans d'eau impurs restants dans les grandes villes. « Il n'y aura pas de relâchement tant qu'une victoire complète n'aura pas été obtenue », a-t-il souligné.
Dans le même temps, le ministère passera au peigne fin les villes au niveau des comtés à la recherche de plans d'eau nauséabonds et fixera un objectif pour leur traitement, et une nouvelle campagne à cet effet sera lancée.
Par ailleurs, a indiqué le ministère de l'Écologie et de l'Environnement, la qualité des eaux de surface chinoises s'est améliorée l'année dernière. Ainsi, de janvier à décembre, 83,4% de l'eau des 1 940 stations nationales de surveillance du pays ont été classées dans la catégorie III ou plus dans le système de qualité de l'eau à cinq niveaux du pays, en hausse de 8,5 points de pourcentage d'une année sur l'autre. Seulement 0,6% de l'eau était inférieure au niveau V, la plus mauvaise qualité, en baisse de 2,8 points de pourcentage.
Le ministère a enfin indiqué que, cependant, 29% des 110 grands lacs et réservoirs surveillés pour l'eutrophisation, un excès de nutriments pouvant conduire à des proliférations d'algues, souffraient encore du problème à des degrés divers.