Dernière mise à jour à 16h34 le 04/03
La norme que la Chine a utilisée pour suivre ses efforts de lutte contre la pauvreté est une norme « complète », qui comprend des critères pour mesurer les progrès en matière d'infrastructures locales et d'accès aux services publics de base, a déclaré le 3 mars un responsable, en réponse aux préoccupations concernant le seuil de pauvreté en Chine, que certains jugent bas.
Guo Weimin, porte-parole de la 4e session du 13e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, le principal organe consultatif politique de la Chine, a souligné que le seuil de pauvreté monétaire adopté par la Chine est plus élevé que le seuil d'extrême pauvreté fixé par la Banque mondiale quand on tient compte de la parité du pouvoir d'achat.
Le seuil de pauvreté officiel de la Chine est un revenu annuel par habitant de 2 300 yuans (355 dollars), fixé en 2011 et ajusté chaque année en fonction de l'inflation.
Les autorités chargées de la lutte contre la pauvreté se sont également efforcées de garantir à tous les habitants des zones rurales l'accès à des soins de santé abordables, à l'éducation obligatoire, à des logements sûrs et à l'eau potable, a-t-il noté.
En outre, la lutte contre la pauvreté a renforcé l'accès des zones rurales aux services publics, tels que l'internet à haut débit, l'électricité et de meilleures infrastructures comme les routes et les ponts.
« Cela a contribué à ouvrir la porte à une vie plus riche pour les personnes pauvres », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Beijing.
Les autorités centrales ont annoncé la semaine dernière que la Chine avait réussi à éradiquer la pauvreté absolue.
M. Guo a également rappelé que la réduction de la pauvreté a été l'un des principaux domaines sur lesquels les propositions des membres du comité national de la CCPPC ont porté au cours des dernières années.
Alors que la Chine va déplace ses priorités rurales de la lutte contre la pauvreté vers la revitalisation des zones rurales dans les années à venir, il a déclaré que les conseillers politiques travailleront à assurer une transition douce. Ils s'emploieront également à offrir un soutien continu pour protéger l'industrie et l'emploi en milieu rural et éviter que les participants aux programmes de relocalisation s'appauvrissent « de nouveau » massivement.