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Les fausses nouvelles sur le Xinjiang nuisent à la crédibilité des médias occidentaux

le Quotidien du Peuple en ligne | 05.02.2021 16h45

Répondant aux questions lors d'une conférence de presse le 4 février, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a réfuté les informations des médias occidentaux sur le Xinjiang.

Bloomberg : Le gouvernement australien demande que l'ONU puisse avoir accès au Xinjiang, souhaitant un accès immédiat, significatif et sans entrave au Xinjiang. Le ministère des Affaires étrangères a-t-il des commentaires sur cette déclaration de l'Australie?

Wang Wenbin : Ce matin, je suis revenu à la lecture de la conférence de presse spéciale tenue par le gouvernement de la région autonome du Xinjiang le 1er février à Beijing. Lors de la réunion, un haut responsable du gouvernement régional a déclaré que le Xinjiang suivait le bon chemin et que tout ce qu'il fait est irréprochable et honnête. Il n'y a rien de sournois. Nous invitons les personnes des pays étrangers, y compris des responsables compétents du nouveau gouvernement américain, à se rendre en visite dans le Xinjiang.

Quant à la visite de l'ONU au Xinjiang, je peux vous dire que la Chine a invité depuis longtemps le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et nous sommes en communication à ce sujet avec le Haut-commissariat aux droits de l'homme. Nous invitons les étrangers impartiaux à visiter le Xinjiang et à découvrir la situation réelle. Dans le même temps, nous sommes fermement opposés à l'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine par tout pays ou individu sous le prétexte des droits de l'homme, et au battage médiatique de la soi-disant « enquête » au Xinjiang par quelqu'un qui est déjà convaincu que nous sommes coupables.

Global Times : Le porte-parole du département d'État américain s'est dit profondément préoccupé par le rapport sur les agressions sexuelles systématiques et les abus contre les femmes au Xinjiang, ajoutant que le gouvernement chinois devrait permettre aux observateurs internationaux de mener immédiatement des enquêtes indépendantes sur ces accusations effroyables. Nous avons également noté qu'une émission de la BBC a affirmé avoir rassemblé les derniers témoignages détaillés indiquant l'existence d'agressions sexuelles systématiques et d'abus contre les femmes au Xinjiang. Adrian Zenz, un chercheur hostile à la Chine, a déclaré que les témoignages recueillis par la BBC offraient des preuves fiables et abondantes sur ces crimes sexuels. Quel est votre commentaire ?

Wang Wenbin : Hier, j'ai déjà réfuté l'émission de la BBC et clarifié la situation. Aujourd'hui, j'ai encore plusieurs points à ajouter.

Premièrement, il n'y a pas de soi-disant « camps de rééducation » au Xinjiang. Les centres de formation professionnelle et éducative créés au Xinjiang conformément aux lois sont des écoles. Ils ne sont pas différents du programme de renoncement et de désengagement (Desistance and Disengagement Programme, DDP) du Royaume-Uni ou des centres de déradicalisation en France. Ce sont toutes des mesures actives pour atteindre les objectifs préventifs de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation afin de couper les racines du terrorisme et de l'extrémisme religieux à la base. Elles sont conformes aux principes et à l'esprit incarnés dans un certain nombre de documents internationaux sur la lutte contre le terrorisme, tels que la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies et le Plan d'action pour la prévention de l'extrémisme violent. Pour plus de détails sur les centres professionnels et éducatifs, nous en avons abondamment parlé, et vous pouvez également lire un livre blanc intitulé « Enseignement et formation professionnels au Xinjiang » publié par le Bureau d'information du gouvernement chinois en août 2019.

Deuxièmement, il n'y a pas de soi-disant « abus sexuels systémiques et mauvais traitements contre les femmes ». La Chine est un pays de droit. Le respect et la protection des droits de la personne est un principe fondamental de notre Constitution et il est inscrit dans notre système juridique et dans le travail du gouvernement. Après la fondation de la République populaire de Chine, nous avons réalisé des progrès sans précédent dans la libération et le développement des femmes. Les femmes de tous les groupes ethniques jouissent des droits politiques, des droits relatifs à la culture et à l'éducation, des droits du travail et de la sécurité sociale, des droits de propriété, des droits de la personne et des droits relatifs au mariage et à la famille.

Les centres d'enseignement et de formation professionnels suivent strictement la Constitution et la loi, garantissent les droits fondamentaux des stagiaires et interdisent toute insulte ou abus à leur égard. Lors de la conférence de presse de la région autonome ouïghoure du Xinjiang le 1er février à Beijing et du webinaire « Le Xinjiang est un pays merveilleux » co-organisé le 3 février par la mission permanente de la Chine auprès du bureau des Nations Unies à Genève et la région autonome ouïghoure du Xinjiang, il y avait des femmes diplômées qui ont parlé de la façon dont ils se sont débarrassés des idéologies extrémistes, comment elles ont acquis des compétences professionnelles et ont mené une vie normale. Vous pouvez lire les articles des médias à ce sujet.

Troisièmement, concernant le développement économique et social du Xinjiang, la Chine a publié huit livres blancs sur le Xinjiang et le gouvernement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang a tenu 25 conférences de presse. Plus de 1 200 diplomates, journalistes et représentants de groupes religieux de plus de 100 pays se sont rendus au Xinjiang. Face à ces faits et vérités, tous les mensonges et la désinformation concoctés par les forces anti-chinoises s'effondreront.

Nous espérons que certains membres de l'administration américaine respecteront les réalisations du Xinjiang en matière de stabilité et de développement, respecteront l'appel des 2,5 millions d'habitants du Xinjiang de tous les groupes ethniques, respecteront les faits et agiront de manière responsable, au lieu d'être induits en erreur par de fausses informations produites par certains médias. Nous nous opposons fermement à toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de problèmes liés au Xinjiang, et nous protégerons résolument notre souveraineté nationale, notre sécurité et nos intérêts en matière de développement.

Récemment, nous avons vu tant de désinformation insultante contre le Xinjiang et la Chine. Plusieurs noms y sont apparus à plusieurs reprises, comme sur la BBC.

Dans une interview de la BBC avec une femme ouïghoure nommée Zumrat Dawut le 17 juillet 2020, cette dernière a recueilli toutes sortes de témoignages. Cependant, tous se sont avérés être des mensonges. Par exemple, elle a affirmé avoir été détenue dans un « camp de rééducation », mais le fait est qu'elle n'a jamais étudié dans aucun centre d'enseignement et de formation professionnels au Xinjiang.

Elle a également affirmé avoir été forcée de subir une « stérilisation forcée » avec une hystérectomie, mais le fait est que lorsqu'elle donnait naissance à son troisième enfant dans les maternités d'un hôpital pour femmes et enfants à Urumqi en mars 2013, elle a signé volontairement un formulaire de consentement à l'accouchement, demandant à « bénéficier d'une césarienne et d'une ligature des trompes », puis l'hôpital a procédé à l'opération selon ses besoins. Elle n'a jamais été stérilisée, sans parler d'une hystérectomie. Elle a également affirmé que son père avait été arrêté et fait l'objet d'une enquête à plusieurs reprises par les autorités du Xinjiang et qu'il était décédé récemment de causes peu claires. Cependant, le fait est que son père est resté avec sa famille jusqu'à sa mort d'une maladie cardiaque le 12 octobre 2019 et n'a jamais été détenu ni fait l'objet d'enquêtes. Les deux frères aînés de Zumrat Dawut ont offert des éclaircissements sur tout cela.

Cette femme est devenue une actrice et un outil pour les attaques des forces anti-chinoises et le battage médiatique autour du Xinjiang.

Un autre nom familier est Adrian Zenz. Adrian Zenz est chercheur principal à la Fondation du Mémorial des victimes du communisme, une organisation d'extrême droite créée en 1983. Il vit de la fabrication de rumeurs et de calomnies liées au Xinjiang contre la Chine. Ses rapports et remarques se sont révélés être des mensonges démentis par les faits. Il a fabriqué une soi-disant « Liste de Karakax (Moyu) » où la raison d'internement la plus fréquemment citée était une violation du contrôle des naissances. En fait, la plupart des personnes figurant sur la liste sont des résidents locaux du comté de Moyu, qui y menaient une vie normale. Seul un très petit nombre de personnes qui ont été touchées par l'extrémisme religieux et commis des délits mineurs ont reçu un enseignement et une formation professionnels conformément à la loi. Dans ses rapports, le recrutement normal de la police au Xinjiang est décrit comme la préparation du personnel chargé de l'application de la loi à des soi-disant « opérations de détention » ; l'« activité Fanghuiju » qui vise à connaître les besoins et les difficultés des gens en visitant les ménages et qui est également bien accueillie par tous les groupes ethniques, est décrite comme préparant des « opérations de détention » ; l'internat et l'éducation préscolaire, qui doit assurer pleinement l'éducation des enfants, sont imaginés comme « des moyens de s'occuper des enfants laissés pour compte » dont les parents ont été emmenés dans le cadre d'« opérations de détention » ; et les minorités ethniques qui choisissent de leur propre gré de travailler en dehors de leurs villages sont décrites comme faisant du « travail forcé ». De telles inventions farfelues et ridicules ont seulement révélé que rien n'est interdit pour lui quand il ment pour servir son but, et son arrogance et son déséquilibre sont pleinement exposés.

Lorsque ces faits et vérités seront révélés, la prochaine fois que les gens entendront et verront des reportages de la BBC et d'Adrian Zenz sur le Xinjiang, un point d'interrogation leur viendra naturellement à l'esprit : « Est-ce que ce sera un autre mensonge sur le Xinjiang ? ».

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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