Dernière mise à jour à 09h16 le 25/03
Le gouvernement de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a exprimé mardi sa ferme opposition et sa forte condamnation concernant les sanctions unilatérales de l'Union européenne (UE) à l'encontre d'individus et d'entités au Xinjiang.
Selon le gouvernement régional, l'UE ferme les yeux sur les faits en imposant ces sanctions, qui constituent une violation grave du droit international et des règles fondamentales régissant les relations internationales et représentent une grave ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. La décision de l'UE n'est qu'un bout de papier à jeter, a ajouté le gouvernement régional.
"Les accusations proférées par certaines personnes et certains médias de l'UE à propos du 'génocide' au Xinjiang ne sont que les mensonges du siècle", a indiqué Elijian Anayit, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang.
Le taux de croissance de la population ouïgoure au Xinjiang est non seulement supérieur à celui de la population totale du Xinjiang, mais également à celui des autres minorités ethniques, et bien évidemment à celui de la population Han, a-t-il noté.
En réponse aux accusations de l'UE selon lesquelles le Xinjiang "limite la liberté de croyance religieuse", il a fait remarquer qu'il s'agissait d'une diffamation totale, soulignant que les musulmans menaient comme ils l'entendaient des activités religieuses normales dans les mosquées et chez eux et que ces activités étaient protégées par la loi.
Selon lui, les conditions des sites religieux au Xinjiang s'améliorent continuellement au fil des années. Le Xinjiang compte aujourd'hui dix écoles islamiques qui admettent chaque année près de 1.000 élèves. Les classiques islamiques tels que le coran ont été traduits et publiés en chinois, en ouïgour, en kazakh et en kirghiz.
Les accusations de l'UE concernant l'"extinction culturelle" au Xinjiang sont complètement absurdes, a déclaré solennellement Elijian Anayit. D'après lui, le Xinjiang a promulgué une série de lois et règlements locaux conformément à la Constitution et aux autres lois de la Chine pour protéger efficacement les langues et les droits culturels de tous les groupes ethniques.
Le gouvernement régional du Xinjiang a invité à maintes reprises des envoyés de l'UE à visiter le Xinjiang, mais ces derniers ont reporté leurs visites par tous les moyens possibles pour diverses raisons et ont même fait des demandes déraisonnables, selon Xu Guixiang, un autre porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang.
Pour le dire franchement, ils n'osaient pas voir le vrai Xinjiang, craignant que la réalité d'un Xinjiang stable et prospère, où la population vit et travaille en paix et avec satisfaction, fasse tomber le masque de leurs mensonges, a affirmé M. Xu.
Les progrès des droits de l'homme au Xinjiang sont évidents pour tous. Les décisions des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l'UE non seulement ont provoqué l'indignation profonde des Chinois et de la population de tous les groupes ethniques au Xinjiang, mais ont aussi été rejetées par la communauté internationale, a-t-il ajouté.