Dernière mise à jour à 08h59 le 24/08
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin, a exhorté lundi les Etats-Unis à arrêter de lancer des accusations injustifiées contre d'autres pays concernant le traçage des origines de la COVID-19, et à mener des enquêtes sur leurs propres laboratoires.
M. Wang a fait ces remarques lors d'un point presse quotidien en réponse à l'attention continue des médias sur le bio-laboratoire et Ralph Baric de l'Université de Caroline du Nord pour le mauvais bilan de sécurité du premier, et les techniques dans la synthèse artificielle du coronavirus du second.
Depuis un certain temps, selon M. Wang, les Etats-Unis n'ont cessé de vanter la soi-disant "théorie de la fuite de laboratoire de virologie de l'Institut de Wuhan", au mépris de la conclusion du rapport de l'OMS-Chine selon laquelle "l'origine en laboratoire de la pandémie est considérée comme extrêmement improbable". Il a même demandé à la communauté du renseignement de fabriquer un prétendu rapport sur l'enquête des origines.
"Cependant, les Etats-Unis ne peuvent pas se blanchir en diffamant la Chine. Les Etats-Unis continuent d'alléguer que le virus est à l'origine d'une fuite de laboratoire, mais en réalité, personne ne mérite une enquête plus approfondie que les Etats-Unis," a indiqué M. Wang.
"Une enquête sur l'équipe de M. Baric et son laboratoire est tout ce qu'il faut pour déterminer si la recherche sur le coronavirus peut créer, ou a créé, un nouveau coronavirus", a déclaré M. Wang.
Selon lui, les Etats-Unis possèdent les pires bilans de sécurité de bio-laboratoires du monde, notant que les rapports d'incidents de laboratoire concernent les organismes génétiquement modifiés par l'Université de Caroline du Nord, et que les détails clés tels que la nature des modifications génétiques et la façon dont les incidents ont été traités ont été délibérément supprimés des rapports d'incidents.