Dernière mise à jour à 17h37 le 19/08
Le traçage de la COVID-19 est lié à la situation mondiale globale de la lutte contre l'épidémie. La Chine a toujours soutenu et continuera de participer à un traçage scientifique. Mais elle s'oppose au traçage politique, au traçage qui viole les résolutions de l'Assemblée mondiale de la santé, et s'oppose à l'abandon des rapports de recherche conjoints sur le traçage Chine-OMS.
Le soi-disant plan de travail de traçage de deuxième étape ferme les yeux sur de nombreux doutes concernant l'épidémie de COVID-19 aux États-Unis. Le plan est notamment muet sur des problèmes tels que la fuite de virus du laboratoire biologique de Fort Detrick Biolab, l'épidémie à grande échelle de pneumopathie liée au vapotage dans le Wisconsin en juillet 2019, sur les plus de 200 bases d'expérimentations biologiques américaines à l'étranger, les recherches sur la COVID-19 de l'Université de Caroline du Nord et d'autres problèmes.
Le soi-disant plan de travail de traçage de deuxième étape a également réintroduit la « théorie des fuites de laboratoire » fabriquée et montée en épingle par les États-Unis et destinée à accuser sans preuves et salir la Chine. Pour les États-Unis qui ne veulent rien tant que « faire porter le chapeau » à la Chine et fuir leurs responsabilités, on peut dire sans risque de se tromper que cela correspond parfaitement à leurs vues. Les rumeurs contre l'Institut de virologie de Wuhan ont pourtant depuis longtemps été clarifiées : avant le 30 décembre 2019, l'Institut de virologie de Wuhan n'avait eu aucun contact, conservé ou étudié la COVID-19 ; l'Institut de virologie de Wuhan n'a jamais conçu, fabriqué ou divulgué la COVID-19 ; jusqu'à présent, aucun membre du personnel et des étudiants diplômés de l'Institut de virologie de Wuhan n'a été infecté par la COVID-19. La soi-disant « théorie des fuites de laboratoire » est absurde. Le soi-disant plan de travail de traçage de deuxième étape a « infecté » le « virus politique » qui se propage sauvagement depuis le retour des États-Unis au sein de l'Organisation mondiale de la santé. Cela, bien sûr, la Chine ne saurait l'accepter.
Le soi-disant plan de travail de traçage de deuxième étape s'écarte des exigences de la résolution de la 73e Assemblée mondiale de la santé. Conformément aux exigences de la résolution de la 73e Assemblée mondiale de la Santé, la formulation du plan de travail de traçage doit, dans sa prochaine étape, adhérer au principe de leadership des États membres. L'OMS doit consulter pleinement les États membres et parvenir à un accord ; le processus de rédaction du plan de travail doit également être ouvert et transparent. L'actuel projet de plan de travail sur le traçage de deuxième étape a été proposé unilatéralement par le secrétariat de l'OMS. La responsabilité du secrétariat est de faciliter une consultation et un accord complets entre les États membres, et il n'a pas le droit de prendre des décisions par lui-même. En tant que projet de plan, le plan s'est écarté de la politique consistant à s'appuyer sur les États membres comme l'exige la résolution de la 73e Assemblée mondiale de la santé, et sans le consentement unanime des États membres de l'OMS. Cela, bien sûr, la Chine a le droit de s'y opposer.
Le soi-disant plan de travail de traçage de deuxième étape piétine les conclusions et recommandations du rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage. Au début de cette année, après la première étape de la recherche sur le traçage, le rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage est parvenu à des conclusions et recommandations reconnues par la communauté internationale et la communauté scientifique, et doit être respecté et mis en œuvre par toutes les parties, y compris le secrétariat de l'OMS. Dans la deuxième phase du travail de traçage du nouveau coronavirus, le travail qui a été effectué dans la première phase, en particulier celui qui a abouti à des conclusions claires, ne devrait pas être répété. Le soi-disant plan de travail de traçage de deuxième étape va dans l'autre sens, en répétant les enquêtes et en ignorant délibérément les directions de recherche importantes telles que les cas précoces et la transmission par la chaîne du froid de virus dans de nombreux pays du monde.
Wang Yi, conseiller d'État et ministre des Affaires étrangères chinois, a récemment réitéré : sur la question du traçage, nous devons coopérer et non discréditer ; nous devons la vérité, pas le mensonge ; nous devons respecter la science et pas se livrer à la manipulation politique.
Le traçage de la prochaine étape devrait être basée sur la première phase de recherche et mettre en œuvre les recommandations du rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage ; la recherche de l'origine de nouveaux agents pathogènes doit être fondée sur la science et ne doit pas être un outil d'accusations mutuelles ou d'infractions et de défenses politiques. Ces points de vue doivent être mis en œuvre dans les travaux pertinents de l'OMS.
Sur la question du traçage, la Chine a toujours maintenu une attitude ouverte, transparente, scientifique et coopérative. La Chine est et continuera de mettre en œuvre les recommandations de travail pertinentes du rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage, et s'opposera fermement à l'utilisation par les États-Unis de la plate-forme de l'OMS pour propager des virus politiques et se livrer à des manipulations politiques sous prétexte d'enquêtes scientifiques ouvertes et transparentes.
(Par Xin Yue)
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