Dernière mise à jour à 09h07 le 18/08
Récemment, le Secrétariat de l'OMS, sans consulter les États membres, a proposé un soi-disant plan de travail de deuxième étape du traçage de la COVID-19, rejetant les conclusions scientifiques faisant autorité tirées du rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage. À cet égard, non seulement la Chine ne l'accepte pas, mais la communauté internationale s'oppose également à la politisation du traçage du virus.
La Chine a toujours adhéré aux principes d'ouverture, de transparence, de science et de coopération, et préconise que la prochaine étape du traçage respecte les résultats de recherche de la première étape, insiste sur les scientifiques comme organe principal, s'oppose à la politisation du sujet du traçage, et appelle la communauté internationale à mener activement des enquêtes et des recherches de traçage multi-pays et multi-sites. Des médias et des experts russes, sud-coréens, philippins et d'autres pays ont à plusieurs reprises exhorté les États-Unis à accepter des enquêtes de traçage correspondantes.
Sur la question du traçage, la Chine a invité à deux reprises des experts de l'OMS à enquêter en Chine. Dans le même temps, la Chine a volontairement soumis à l'OMS un plan chinois pour la prochaine étape des travaux de traçage, proposant que les scientifiques en soient l'organe principal et que le traçage scientifique soit fondé sur des preuves ; que la première phase de la recherche sur le traçage ne soit pas répétée, surtout si les résultats en ont été clairs. Que les leçons de la pratique, du mécanisme et des méthodes de traçage de première étape du virus soient pleinement tirées pour promouvoir le développement ordonné et fluide du traçage du virus ; que le groupe d'experts soit constitué sur la base des experts de la première étape des recherches sur le traçage et respecte pleinement le niveau professionnel, la réputation internationale et l'expérience pratique des membres dudit groupe d'experts.
En plus de l'ouverture et de la transparence, la Chine maintient également activement le caractère scientifique et l'équité du traçage du virus. La recherche de la source de la COVID-19 est une question scientifique. Elle ne doit et ne peut être recherchée que par des scientifiques pour trouver la source animale du virus et la voie de transmission à l'homme, afin de mieux prévenir les risques futurs et protéger la vie et la santé de toute l'humanité. Le gouvernement chinois attache une grande importance à la recherche scientifique sur le traçage du virus. A la date du 19 juillet, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres équipes étrangères ont publié conjointement 225 articles liés au traçage, les équipes de recherche nationales ont publié 352 articles et des experts scientifiques médicaux chinois et américains ont également successivement procédé à 6 échanges vidéo sur la prévention et le contrôle de l'épidémie. De même, la Chine renforce activement le partage de données et d'informations dans la recherche scientifique et s'appuie sur le Centre national de bio-informatique pour établir une base de données d'informations sur la COVID-19 partagée à l'échelle mondiale.
La Chine préconise également de mener des recherches et des enquêtes de traçage multi-pays et multi-sites dans le monde entier. Récemment, la professeure Ju Liya, docteur en immunologie à l'Institut Pasteur en France, a accordé un entretien sur le traçage de la COVID-19, et souligné que de par la situation globale de l'épidémie de COVID-19, de multiples sources et de multiples épidémies sont des faits objectifs déjà évidents. Une étude du European Journal of Epidemiology a montré que la COVID-19 est apparu en Europe en novembre 2019 ; un rapport de recherche des Centres de contrôle et de prévention des maladies américains a montré que la COVID-19 pourrait avoir apparu aux États-Unis dès décembre 2019 ; une étude de l'Institut national du cancer à Milan, en Italie, a montré que la COVID-19 pourrait même s'être propagé en Italie depuis l'été 2019... Tout ce qui précède indique qu'il est nécessaire de retracer la source de l'épidémie de COVID-19 sur plusieurs sites.
Les États-Unis ont vigoureusement manipulé l'opinion publique internationale pour monter en épingle la « théorie des fuites de laboratoire » et politisé la question du traçage. Cependant, jusqu'à présent, aucun membre du personnel et des étudiants diplômés de l'Institut de virologie de Wuhan n'a été infecté par la COVID-19. L'Institut de virologie de Wuhan n'a pas effectué de recherches sur les avantages du coronavirus, et il n'y a pas de virus soi-disant créé par l'homme. Selon les exigences de la résolution de la 73e Assemblée mondiale de la Santé, la prochaine étape du processus de formulation des travaux de traçage devrait être ouverte et transparente, et ne devrait pas être dirigée par quelques pays.
Il y a quelques jours, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu a exposé la position de la Chine sur la question du traçage du virus et a rappelé que la Chine n'avait jamais refusé de coopérer en matière de traçage et qu'elle soutient toujours et continuera de participer au traçage scientifique. La Chine a appliqué et continuera de mettre en œuvre les recommandations pertinentes du rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage, et elle encourage activement le développement de recherches supplémentaires de suivi impliquant la Chine dans le rapport. « Ce à quoi nous nous opposons, c'est le traçage politique, ce à quoi nous nous opposons, c'est le traçage qui viole les résolutions de l'OMS, ce à quoi nous nous opposons, c'est l'abandon du rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage, et ce que nous soutenons, c'est le traçage scientifique ».
Le rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage a tiré des conclusions et des recommandations reconnues par la communauté internationale et la communauté scientifique, et doit être respecté et mis en œuvre par toutes les parties, y compris le Secrétariat de l'OMS. Les futurs travaux de traçage mondiaux ne doivent et ne peuvent être poursuivis que sur la base de ce rapport, plutôt que de « repartir d'un nouveau point de départ ».
(Par Qu Jiang)