Dernière mise à jour à 08h46 le 18/08
Le partage des informations reste capitale dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, détecté en Guinée et en Côte d'Ivoire, deux pays travaillant de façon conjointe en ce sens, a déclaré mardi soir le docteur Boly Diop, chef du service de surveillance épidémiologique au ministère sénégalais de la Santé et de l'Action sociale.
"Ebola a été identifié en Guinée et en Côte d'Ivoire. Ce qui est plus important dans la lutte contre la maladie c'est que les Etats partagent des informations. En ce sens, la Côte d'Ivoire et la Guinée, de façon conjointe et permanente, font les recherches pour identifier les traces des contacts", a-t-il indiqué à la Télévision privée sénégalaise TFM (Télévision Futur Médias).
Sur les dispositions déjà prises par les autorités sanitaires du Sénégal, après la réapparition d'Ebola, M. Diop a assuré que son pays a reconduit et appuyé davantage son système de prévention et de surveillance.
"Nous étions déjà préparés lorsque, nous avons appris que Ebola est réapparu en février en Guinée. Nous avons augmenté notre préparation en termes de surveillance, de prise en charge d'éventuels cas. Nous avons mis l'accent sur le contrôle de l'infection et la coordination", a expliqué M. Diop.
Selon lui, les autorités sanitaires sénégalaises ont aussi mis en place un système de gestion de l'incident et par rapport au risque Ebola en équipant 22 districts dont certains frontaliers avec la Guinée.
"Et, c'est le même système que nous avons reconduit lorsque le virus Marburg a été signalé en Guinée", a-t-il fait savoir.
"Nous devons davantage renforcer le système de surveillance et les dispositifs dans les districts des régions de Kédougou et Kolda (frontalières avec la Guinée)", a souligné M. Diop.