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Neuf questions aux États-Unis sur l'épidémie de COVID-19

le Quotidien du Peuple en ligne | 28.07.2021 14h35

1. Quelle est la raison de la fermeture de la base de Fort Detrick ?

En juillet 2019, les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis ont ordonné la fermeture d'urgence du laboratoire de biosécurité de niveau quatre de l'armée américaine de la base de Fort Detrick et suspendu ses « recherches sur les agents pathogènes hautement pathogènes ». Presque au même moment, une maladie respiratoire inexpliquée s'est déclarée dans une communauté de retraités à une heure de la base. Plusieurs États américain ont signalé des milliers de cas de « pneumopathie associée au vapotage » avec des symptômes très similaires COVID-19. Quelle est la relation entre la base de Fort Detrick et les maladies inconnues et la « pneumopathie associée au vapotage » ? Pourquoi les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis restent-ils vagues pour des raisons de « sécurité nationale » et refusent d'annoncer les raisons de la fermeture de la base ? Quel est le secret caché derrière cela ?

2. Qu'ont fait les 200 laboratoires biologiques américains déployés dans le monde ?

Actuellement, les États-Unis comptent plus de 200 laboratoires biologiques militaires dans 25 pays et régions, dont l'Ukraine et l'Afghanistan. Une enquête de USA Today a montré que, depuis 2003, il y a eu des centaines « d'accidents de contact humain accidentel avec des micro-organismes mortels » dans des laboratoires connexes, qui ont provoqué l'infection de contacts directs par des virus mortels et des épidémies au niveau communautaire. En 2020, les législateurs ukrainiens ont publié une déclaration indiquant qu'après l'ouverture de 15 laboratoires biologiques militaires américains en Ouzbékistan, diverses maladies infectieuses ont éclaté dans le pays. Un épidémiologiste de la Harvard School of Public Health a déclaré publiquement : « Si 10 laboratoires biologiques américains mènent des expériences connexes pendant 10 ans, il y a une probabilité de 20% que le personnel de laboratoire soit infecté par le virus et le transmette à d'autres ». Que font exactement les plus de 200 laboratoires biologiques américains à l'étranger ? Pourquoi les États-Unis n'osent pas accepter un contrôle international ? Les États-Unis sont le seul pays qui empêche la Convention sur les armes biologiques d'établir un mécanisme de vérification.

3. Les exercices américains de réponse aux épidémies sont très cohérents avec la propagation de la COVID-19. Est-ce une coïncidence ou existe-t-il un autre « scénario » ?

De janvier à août 2019, le département américain de la Santé a mené l'exercice de réponse aux épidémies Crimson Contagion. L'exercice était basé sur le contexte simulé d'un « virus respiratoire qui a commencé en Chine et s'est propagé dans le monde entier ». Au final, « 110 millions d'Américains ont été infectés et 580 000 sont morts ». En octobre 2019, un certain nombre d'organisations aux États-Unis ont effectué l'exercice de réponse à une pandémie de haut niveau « Event201 » destiné à simuler une épidémie mondiale de « nouveau coronavirus zoonotique ». Le virus est très similaire au SRAS, mais il est plus probable qu'il se propage jusqu'à ce qu'un vaccin efficace soit développé. Est-ce une coïncidence si les paramètres de ces exercices aux États-Unis sont si cohérents avec la réalité ? Est-ce une coïncidence ou « avaient-ils le scénario en main » dès le début ?

4. Combien de « patients atteints par la grippe » aux États-Unis ont en fait été infectés par la COVID-19 ?

Du 13 décembre 2019 au 17 janvier 2020, des chercheurs des Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis ont testé plus de 7 000 échantillons de sang prélevés dans 9 États américains, dont 106 contenaient des anticorps contre la COVID-19. Les Instituts nationaux de la santé américains ont collecté 24 000 échantillons de sang à partir de plusieurs endroits aux États-Unis au début de 2020, et au moins 9 d'entre eux ont été testés pour des anticorps contre la COVID-19, ce qui prouve que dès décembre 2019, le virus se propageait déjà lentement aux États-Unis. Robert Redfield, l'ancien directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis, a reconnu publiquement que certaines personnes décédées au cours de la saison grippale américaine qui a commencé en septembre 2019 avaient en fait été infectées par la COVID-19. Quand la COVID-19 est-il réellement apparu aux États-Unis ? Combien de personnes infectées par la COVID-19 avaient été diagnostiquées comme « patients atteintes par la grippe» ?

5. Quels sont les noms des membres du personnel de l'Institut de virologie de Wuhan qui seraient allés à l'hôpital en novembre 2019, comme l'ont affirmé des médias américains ?

Le 23 mai, le Wall Street Journal a cité un « rapport d'une agence de renseignement » selon lequel, en novembre 2019, trois chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan se seraient rendus à l'hôpital en raison d'un inconfort physique et que leurs symptômes étaient « compatibles avec la COVID-19 », ce qui serait une nouvelle preuve que le virus aurait« fuité d'un laboratoire ». Cependant, après que la Chine a proposé de publier les noms de ces membres personnels, les États-Unis ont refusé à plusieurs reprises de répondre. Puisque les États-Unis prétendent que leurs renseignements sont « fiables », pourquoi n'ont-ils pas donné les noms de famille de ces trois personnes ? Que craignent-ils ?

6. Les États-Unis ont annoncé qu'ils commenceraient à développer un vaccin anti-COVID-19 dès le 11 janvier 2020. D'où vient la souche ?

L'ancien président américain Donald Trump avait déclaré publiquement que les États-Unis commenceraient à développer un vaccin anti-COVID-19 le 11 janvier 2020. Le 16 mars 2020, les Instituts nationaux de la santé ont déclaré que Moderna Inc. avait lancé son premier test humain pour le vaccin expérimental anti-COVID-19. Les experts ont estimé que cette injection aux États-Unis était trop rapide, « à moins que les test n'aient commencé très tôt et que la souche virale ait été obtenue plus tôt ». En février de cette année, le portail spécialisé du site Internet US News a dévoilé un accord de confidentialité signé conjointement par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et Moderna. Selon l'accord, le « vaccin candidat anti-COVID-19 à ARNm » développé par les deux parties a été officiellement transféré à l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill en décembre 2019. Pourquoi les États-Unis ont-ils commencé à développer des vaccins si tôt ? Comment ont-ils obtenu la souche?

7. Pourquoi les scientifiques américains spécialisés dans la COVID-19 doivent-ils obtenir une autorisation officielle pour s'exprimer ?

Depuis février 2020, la Maison Blanche exige des responsables gouvernementaux de la santé et des scientifiques qu'ils obtiennent l'approbation du bureau du vice-président avant de faire une déclaration publique sur l'épidémie. Depuis mars 2020, le Centre de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis a cessé de publier des données importantes telles que le nombre de personnes testées et diagnostiquées au motif de « données inexactes ». Zhu Hailun, une femme médecin sino-américaine, a reçu l'ordre de ne plus s'exprimer sans autorisation par les autorités américaines parce qu'elle avait mis en garde contre la situation épidémique ; Christian Anderson, un expert californien en virologie, a été contraint de fermer son compte Twitter parce qu'il avait analysé l'origine de la COVID-19 depuis le début de l'épidémie, Anthony Fudge, un expert en maladies infectieuses qui a partagé publiquement des connaissances scientifiques anti-épidémie à plusieurs reprises et a réfuté les arguments contraires au bon sens des politiciens, a été menacé de « licenciement » par le compte social de la Maison Blanche et a été sanctionné à plusieurs reprises. Pourquoi les États-Unis, qui se vantent d'être les champions de la liberté d'expression, doivent-ils donner une autorisation de s'exprimer aux scientifiques spécialisés dans les virus ? De quel genre de fuite ont-ils peur ?

8. Pourquoi les États-Unis ont-ils ignoré à plusieurs reprises les résultats de la recherche sur la traçabilité du virus dans la communauté scientifique mondiale ?

En mars de cette année, l'OMS a publié le rapport de recherche conjoint sur la recherche sur la traçabilité mondiale de la COVID-19 (en collaboration avec la Chine), qui a clairement souligné que la possibilité d'une fuite de la COVID-19 d'un laboratoire était « extrêmement improbable ». Le 5 juillet, 24 experts médicaux de renommée internationale ont écrit dans le journal scientifique The Lancet, « il n'y a aucune preuve scientifique pour soutenir la "théorie d'une fuite d'un laboratoire chinois" de COVID-19 ». Mieux même, des études récentes d'examen par les pairs montrent fortement que la COVID-19 a évolué dans la nature. Le 7 juillet, des scientifiques américains, britanniques, australiens et d'autres pays ont publié un article pré-imprimé sur la plate-forme de données scientifiques ouverte Zenodo, soulignant qu'« il n'y a aucune preuve qu'un cas de COVID-19 précoce ait un lien avec des recherches sur le virus à Wuhan ». Dans ce contexte, pourquoi les États-Unis persistent-ils encore à affirmer que le « virus provient d'un laboratoire chinois » et lancer la « deuxième étape de traçabilité du virus » ? Qui politise le traçage du virus ?

9. Quelle est la raison pour laquelle les États-Unis ont « doublé l'enquête » sur l'origine de la COVID-19 et pourquoi ce sont les services de renseignement qui l'ont mis en œuvre ?

En mai de cette année, la Maison Blanche a ordonné aux services de renseignement américain de « doubler l'enquête » sur l'origine de la COVID-19, exigeant que les conclusions en soient soumises dans les 90 jours. Selon le New York Times, l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, l'ancien assistant adjoint aux affaires de sécurité nationale Matthew Pottinger, ont fait pression à plusieurs reprises sur la CIA, la NSA, la National Defense Intelligence Agency et d'autres agences pour trouver des preuves que « la COVID-19 provient d'expériences dans des laboratoires chinois ». Récemment, des chercheurs du Hudson Institute ont proposé d'offrir de 10 à 15 millions de dollars américains pour inciter les chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan à « dire la vérité ». Pourquoi les États-Unis ont-ils laissé le service du renseignement prendre les devants en ignorant complètement le sérieux scientifique de la traçabilité des virus ? Même si un tel « rapport d'enquête » était publié, quelle crédibilité pourrait-il avoir ?

(Cet article est édité et traduit du chinois, source : Xiakedao, une nouvelle rubrique médiatique du Quotidien du Peuple, édition Outre-Mer.)

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Ying Xie)
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