Dernière mise à jour à 16h38 le 06/09
Des responsables et des universitaires dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, ont condamné certaines forces anti-Chine au Royaume-Uni pour ingérence dans les affaires du Xinjiang.
"Les accusations faites par certains politiciens du Royaume-Uni contre le Xinjiang sont contraires aux faits et sont ridicules. Elles ne sont que des manigances motivées par des manipulations politiques", a indiqué Xu Guixiang, porte-parole du gouvernement régional, lors d'une conférence de presse organisée à Beijing.
"La stabilité et le développement au Xinjiang ont depuis longtemps prouvé qu'ils avaient tort", a-t-il affirmé. "Le Xinjiang a maintenu un environnement social harmonieux et stable, avec son peuple vivant en paix et le terreau fertile pour le terrorisme et l'extrémisme efficacement éradiqué."
Citant les atrocités commises par le Royaume-Uni pendant des centaines d'années au cours de son l'histoire coloniale, Mahmut Abduweli, chercheur associé à l'Académie des sciences sociales du Xinjiang, a demandé : "Quelles qualifications des pays comme le Royaume-Uni ont-ils pour préconiser les droits de l'homme ou montrer du doigt le Xinjiang de la Chine ?"
Au Royaume-Uni, les minorités ethniques telles que les diasporas africaine et asiatique font souvent l'objet de discrimination raciale, de violence et de harcèlement, a fait remarquer Elijan Anayat, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, ajoutant que la discrimination raciale est un phénomène permanent et omniprésent au Royaume-Uni.
"Au Royaume-Uni, l'islamophobie devient de plus en plus grave, et le sentiment anti-musulman grandit également. Il est courant que les musulmans souffrent de discrimination et il est difficile de voir leurs droits politiques, économiques, culturels et sociaux fondamentaux garantis", a indiqué Ramina Shewket, expert en droits de l'homme à l'Université du Xinjiang.
La partie du Royaume-Uni doit sérieusement faire face à ses propres problèmes et les résoudre, au lieu de discréditer aveuglément la situation des droits de l'homme au Xinjiang, a poursuivi l'expert.