Dernière mise à jour à 08h42 le 25/10
Le rétablissement du siège légitime de la Chine aux Nations Unies (ONU) en 1971 a renforcé le rôle de l'organisme mondial et accru sa représentativité au niveau mondial, a déclaré l'ancien président chilien Ricardo Lagos Escobar.
M. Lagos, qui a été président du Chili de 2000 à 2006, a évoqué dans une récente interview accordée à Xinhua ses souvenirs de cette "réunion historique" au cours de laquelle son pays a voté pour rétablir tous les droits légitimes de la République populaire de Chine (RPC) aux Nations Unies, y compris au Conseil de sécurité.
Il faisait alors partie de la délégation chilienne à l'ONU, qui était dirigée par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Clodomiro Almeyda, et a participé à la session de l'ONU à New York.
M. Lagos a indiqué que quelques mois avant les réunions de 1971, le Chili et la Chine avaient convenu d'établir des relations diplomatiques bilatérales, conformément aux souhaits du président de l'époque, Salvador Allende, d'"avoir des relations normales avec la RPC".
"Au Chili, cela a été accepté presque à l'unanimité, c'était du bon sens", a-t-il dit.
M. Lagos n'était pas présent lors du vote du 25 octobre, mais il était sûr que "ce ne serait pas un vote surprise" et que "la Chine allait gagner confortablement".
"On avait le sentiment que nous allions avoir une ONU plus réaliste, plus conforme à ce qu'est le monde, et en ce sens, on avait le sentiment que l'ONU était renforcée en tant que véritable lieu où les questions internationales doivent être résolues", a déclaré M. Lagos.
Il s'est également souvenu d'une réunion avec M. Almeyda et U Thant, alors secrétaire général de l'ONU, sur les implications de l'entrée de la Chine dans l'organisation internationale.
A l'époque, le chef de l'ONU avait déclaré que l'organisme allait devenir plus important, car il serait plus représentatif du monde réel, a rappelé M. Lagos, ajoutant que l'ONU avait acquis une plus grande valeur qu'auparavant grâce à la participation de la Chine.
L'homme politique, qui a rencontré des dirigeants chinois à différentes occasions, a déclaré que depuis lors, la Chine "a utilisé son siège (à l'ONU) avec une grande responsabilité", ce qui est "très important pour l'avenir du monde".
M. Lagos a également souligné le "décollage économique très accéléré" du pays asiatique au cours des années suivantes et son intention d'assumer de plus grandes responsabilités en matière de protection de l'environnement.
Dans le scénario actuel de la pandémie de COVID-19, M. Lagos a exprimé son souhait que les pays puissent parvenir à "un accord raisonnable" dans le cadre de l'ONU et avoir une vision commune, et à cet égard, il a déclaré que la Chine pouvait jouer un rôle "très important".
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