Dernière mise à jour à 09h03 le 28/10
Les dirigeants de la Chine et de Brunei ont appelé mercredi à faire entrer en vigueur le Partenariat économique régional global (RCEP) dans les plus brefs délais.
Ils ont tenu ces propos au cours de la 24e réunion des dirigeants de l'ASEAN Plus Trois, qui regroupe l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ainsi que la Chine, le Japon et la Corée du Sud.
Signé le 15 novembre 2020, le RCEP est un accord commercial de grande envergure conclu entre les dix Etats membres de l'ASEAN et cinq partenaires de libre-échange de l'organisation, à savoir la Chine, le Japon, la République de Corée, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a déclaré lors de la réunion virtuelle de mercredi que le RCEP pourrait bientôt entrer en vigueur, et que tous les pays signataires devaient accélérer leurs travaux pour qu'il prenne effet le plus tôt possible.
Les pays concernés doivent également continuer à faire progresser le libre-échange et à améliorer leur intégration, a indiqué M. Li.
Le sultan de Brunei, Haji Hassanal Bolkiah, a déclaré lors de la réunion qu'une entrée en vigueur et une mise en œuvre rapides du RCEP permettrait d'accélérer la reprise économique régionale, selon un communiqué du gouvernement de Brunei.
La Chine, qui est la deuxième économie mondiale, a achevé les procédures de ratification du RCEP en avril de cette année. Brunei a ratifié l'accord au début du mois, devenant ainsi le sixième signataire à ratifier le RCEP, après la Thaïlande, Singapour, la Chine, le Japon et le Cambodge.
Les signataires du RCEP ont tous exprimé l'intention de ratifier l'accord avant la fin de l'année, afin qu'il puisse en vigueur au 1er janvier 2022.
Pour prendre effet, le RCEP doit être ratifié par au moins six des dix signataires de l'ASEAN et trois des cinq signataires non-membres de l'ASEAN.
Une fois en vigueur, l'accord éliminera les droits de douane sur près de 90 % des marchandises échangées entre ses signataires pendant les 20 prochaines années.