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Maxime Vivas dénonce les mensonges derrière la politique provocatrice américaine envers la Chine

le Quotidien du Peuple en ligne | 14.09.2022 11h30

En réponse à la mise en œuvre par les États-Unis d'une loi le 21 juin 2022 interdisant l'importation de produits du Xinjiang, région chinoise accusée de faire travailler de force des membres de la minorité ouïghoure dans les champs ou de les interner dans des camps de travail, Maxime Vivas, auteur français du livre Ouïghours, pour en finir avec les désinformations, a de nouveau exposé les mensonges et les manipulations utilisées par les États-Unis pour freiner le développement pacifique de la Chine.

« La fable du génocide et des travaux forcés ne résiste pas à un examen impartial », a souligné Maxime Vivas, « avec 331 millions d'habitants, les États-Unis comptent presque 6 fois plus de prisonniers que la Chine (1,4 milliard d'habitants). C'est le taux d'incarcération le plus élevé du monde. Beaucoup de détenus travaillent dans des prisons des États-Unis pour des salaires dérisoires. Ces prisons sont des centres d'affaires fermés, un business qui rapporte des milliards de dollars par an. S'il y a une grande nation du travail forcé, de l'esclavage, c'est aux États-Unis qu'on peut la trouver. »

Le mensonge des « couveuses du Koweït » et la CIA

Pour donner des exemples sur « la capacité extraordinaire des ennemis occidentaux de la Chine pour mentir sans honte et répétitivement », Maxime Vivas a rappelé une scène de discours de Mike Pompeo, ex-secrétaire d'État américain. Au cours d'une intervention (filmée) devant des étudiants de l'université A&M du Texas le 15 avril 2019, Mike Pompeo a évoqué son expérience de directeur de la CIA de 2017 à 2018 : « Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé... C'était comme si on avait été entièrement formés pour cela ». L'auteur français a notamment fait remarquer que l'ex-secrétaire d'État américain a fait cet aveu en riant et que les étudiants l'ont entendu en riant. « Horreur ! » a déploré Maxime Vivas.

Selon Maxime Vivas, « un colossal mensonge a fait le tour de la terre en 1990 et a été un des prétextes à l'invasion et à la destruction de l'Irak par les États-Unis d'Amérique ». « Je veux parler de l'affaire des couveuses du Koweït racontée au Congrès des États-Unis par une 'infirmière koweïtienne' », a dévoilé l'auteur français.

« Le 14 octobre, une jeune infirmière koweïtienne, témoigne, les larmes aux yeux, devant une commission du Congrès des États-Unis. Sa déposition sera retransmise par toutes les télévisions du monde occidental », a raconté Maxime Vivas. Cette jeune infirmière a ainsi déclaré : « Monsieur le président, messieurs les membres de ce comité, je m'appelle Nayirah et je reviens du Koweït. Ma mère et moi étions au Koweït le 2 août pour passer de paisibles vacances. Ma sœur aînée avait accouché le 29 juillet et nous voulions passer quelque temps au Koweït auprès d'elle. […] Pendant que j'étais là, j'ai vu les soldats irakiens entrer dans l'hôpital avec leurs armes. Ils ont tiré les bébés des couveuses, ils ont pris les couveuses et ont laissé mourir les bébés sur le sol froid. J'étais horrifiée... ».

« Dans les jours qui ont suivi, des médecins et autres témoins sont venus corroborer cette information », a poursuivi Maxime Vivas, « un chirurgien a raconté qu'il a enterré une dizaine de nouveau-nés, et des ONG (dont Amnesty International) ont compté : 372 bébés ont été tués. Pas un de plus, pas un de moins ».

« On sait aujourd'hui que tout était inventé », a déclaré Maxime Vivas, « l'infirmière bouleversée n'était pas infirmière, mais la fille de l'ambassadeur du Koweï à Washington, pilotée par l'agence de communication Rendon Group qui supervise la communication de la CIA et du Pentagone ».

Selon Maxime Vivas, tôt ou tard, on saura un jour que les « rescapés des camps de concentration du Xinjiang » qui témoignent dans les médias occidentaux sont du même acabit que l'« infirmière du Qatar ».

Les mensonges sur le Xinjiang contre les intérêts économiques du coton

Au sujet de la loi américaine interdisant l'importation de produits du Xinjiang, Maxime Vivas a posé la question suivante : « de 1978 à 2018, la population ouïghoure du Xinjiang est passée de 5,55 millions à 11,68 millions, représentant environ 2,1 fois de la population de la région d'il y a 40 ans. Combien de pays dans le monde ont vu leur population doubler en 40 ans ? Combien ont subi un génocide tandis que la population augmente aussi spectaculairement ? Nous avons eu en Europe un génocide juif pendant la seconde guerre mondiale. La paix revenue, le nombre de juifs avait baissé de 6 millions ».

Maxime Vivas a également rappelé ceux qui se sont activement exprimés en Occident pour dénoncer les mensonges des États-Unis, par exemple Jeffrey Sachs, qui a été conseiller de trois secrétaires généraux de l'ONU ; Mehmet Sukru Guze, grand juriste turc qui a été nommé trois fois pour le prix Nobel de la paix ; William Schabas, juriste de renommée internationale ; et Colum Lynch, qui a publié un article (« State Department Lawyers Concluded Insufficient Evidence to Prove Genocide in China ») dans le magazine US Foreign Policy, accusant les États-Unis de fabriquer des mensonges du « génocide » sur le Xinjiang, tout en appelant le gouvernement américain à abandonner cette pratique.

Selon Maxime Vivas, « la fable devient tout à fait compréhensible si l'on sait que la FAO, agence spécialisée des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, prévoit une surproduction de coton dans les années à venir. Les États-Unis, grands exportateurs de coton, avec l'Inde et la Chine, ont intérêt à éliminer un concurrent ».

« Le Xinjiang est une proie à laquelle les États-Unis n'ont pas encore renoncé », a indiqué l'auteur français, « sur le terrain, ils (les Américains) ont perdu leur bataille. Ils l'ont provisoirement gagné dans les médias occidentaux. Mais la vérité avance peu à peu. On peut prédire que tous les mensonges sur le Xinjiang seront progressivement dévoilés ». Il faut se rappeler qu'à la fin de son déplacement de six jours qui a commencé le 23 mai 2022 dans l'ouest de la Chine, Michelle Bachelet, la Haute Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU a donné sur place les premiers résultats de sa visite : la délégation ne va pas dans le sens des fake news sur le Xinjiang. « Les anti-chinois sont furieux », a souri Maxime Vivas.

D'après Maxime Vivas, les États-Unis ont échoué dans leurs projets de déstabiliser la Chine par le Tibet, Hong Kong, le Xinjiang. « En 2010, quand je me trouvais au Tibet, les campagnes 'Free Tibet' étaient virulentes en Occident. Mais, sans préjuger de l'avenir, je crois que les choses se sont normalisées et apaisées. L'Occident pro-américain a renoncé au rêve fou d'un Tibet théocratique, séparé de la Chine », s'est-il exprimé avec satisfaction.  

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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