La quatorzième édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) a pris fin samedi soir lors de la soirée de clôture où a été annoncé le palmarès de la version 2014 de ce rendez-vous mondial du septième art.
L'Étoile d'or a été remportée par le film russe "Corrections class" du réalisateur Ivan I. Tverdovsky. Quant au Prix du Jury, il a été attribué au film suisse "Chrieg" de Simon Jaquemet. Le Prix de la mise en scène a été remporté par le réalisateur indien Aditya Vikram Sengupta pour son film "Labour of Love". Le Prix d'interprétation masculine a été décerné au comédien Benjamin Lutzke pour son rôle dans le film suisse "Chrieg" de Simon Jaquemet. Le Prix d'interprétation féminine a été remporté par la comédienne Clotilde Hesme pour son rôle dans le film français "Le dernier coup de marteau" d'Alix Delaporte.
La compétition officielle a mis aux prises quinze nouvelles productions de divers horizons. Il s'agit des films "The Blue Elephant" (Égypte) de Marwan Hamed, "Chigasaki Story" (Japon) de Takuya Misawa, "Chrieg" (Suisse) de Simon Jaquemet, "Corrections Class" (Russie et Allemagne) d'Ivan I., "Tverdovsky, Everything we loved" (Nouvelle-Zélande) de Max Currie, "The Keeping Room" (USA) de Daniel Barber, "Labour of Love" (Inde) d'Aditya Vikram Sengupta, "The Last Hammer Blow" (France) d'Alix Delaporte, "Mirage" (Hongrie et Slovaquie) de Sczabolcs Hajdu, "Nabat" (Azerbaïdjan) d'Elchin Musaoglu, "No One's Child" (Serbie) de Vuk Rsumovic, "L'Orchestre des aveugles" (Maroc-France) de Mohamed Mouftakir, "Red Rose" (France, Grèce et Iran) de Sepideh Farsi, "The Sea Fog" (Corée du Sud) de Shim Sung-bo et "Things People do" (USA) de Saar Klein.
La soirée de clôture a été précédée par la remise la veille du Prix de la compétition du court métrage Cinécoles, exclusivement ouvert aux étudiants des écoles marocaines du cinéma, destiné à révéler de nouveaux talents du septième art national.
Depuis sa fondation en 2001, le Festival international du film de Marrakech a toujours rendu des hommages à plusieurs figures de proue du cinéma mondial. Cette année, le FIFM, qui a rendu un hommage appuyé au cinéma japonais, a honoré le grand comédien égyptien Adel Imam, le cinéaste britannique Jeremy Irons et américain Viggo Mortensen.
Jeudi dernier, pour la première fois de son histoire, le FIFM a rendu deux hommages simultanés à deux figures de la production cinématographique marocaine : Zakaria Alaoui et Khadija Alami. Ce vibrant hommage est dédié à l'ensemble des professionnels marocains œuvrant pour le développement de ce secteur à fort potentiel économique.
Tout au long de cette quatorzième édition du Festival international du film de Marrakech, les cinéastes des quatre coins de la planète, à travers les échanges, que ce soit lors des projections ou des tables rondes, ont eu l'occasion de percevoir les évolutions des diverses écoles du cinéma. C'est un des objectifs de ce grand rendez-vous international du septième art : explorer une nouvelle école.
Une école universelle qui incarne une tendance à la lisière entre les différentes traditions cinématographiques. Ceci met en lumière le rapport intime existant entre ces cinémas à l'affût des petits films inscrits dans ce moule et réservant de réelles surprises. Ce qui confirme que l'enseignement du cinéma se porte bien. Cette ouverture d'horizon nous amène à ne pas limiter de frontières autour de ses explorations cinématographiques. Une philosophie qui s'annonce très riche. Et il existe une très forte volonté d'échange entre toutes ces écoles, ce qui fait naître des envies d'escapade.