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Parmi les réalisateurs français connus du public chinois, Jean-Jacques Annaud figure sans doute en tête de liste. Lors d'une interview organisée pour la sortie de son film Le Dernier loup en Chine, Jean-Jacques Annaud s'est montré plutôt optimiste face aux critiques, prenant également soin de rappeler que le scénario du film mettait l'accent sur la relation entre l'homme et la nature, plutôt que sur celle entre l'homme et le temps. Grâce à ses nombreux et fréquents voyages effectués en Chine ces dernières années, Jean-Jacques Annaud affirme avoir aujourd'hui une connaissance plus profonde de la Chine, notamment grâce à ses partenaires chinois du septième art.
« Je me suis senti libre pour réaliser ce film »
Journaliste : Est-il vrai que le contenu du film est resté intact ?
Jean-Jacques Annaud : Oui. Au début, quand j'ai commencé l'adaptation du roman, je n'avais pas pensé à la vérification du contenu par les autorités. Je leur ai remis le scénario et, deux jours plus tard, j'ai reçu une bonne nouvelle : il n'y avait pas eu beaucoup de changements. Je me suis senti libre tout au long du projet : du casting au choix des lieux du tournage, en passant par la rédaction du scénario. C'est pour cette raison que me voyez toujours heureux quand je suis Chine.
Journaliste : Avez-vous minimisé le rôle de la révolution culturelle dans le film ?
Jean-Jacques Annaud : Je mets l'accent sur les choses que je trouve importantes. Mon impression sur la Mongolie-Intérieure est née d'une observation à long terme. Le lieu du tournage est vraiment isolé, les gens n'y connaissent pas très bien la révolution culturelle. A l'époque, il y avait peu de canaux de communication, comme la télévision, les journaux ou la radio, qui permettaient aux habitants d'être informés de l'actualité. Je pense que c'est pour cette raison que la révolution culturelle a eu peu d'impact sur cette région.
Journaliste : Pourquoi avez-vous créé une histoire d'amour entre Chen Zhen et Gasimai qui n'existe pas dans le roman ?
Jean-Jacques Annaud : Dans le roman, Gasimai est décrite comme une femme charmante et sexy. Après m'être posé plusieurs fois la question, je me suis finalement dit que Jiang Rong [l'auteur du roman] n'avait probablement pas eu de relation amoureuse durant ses sept années passées en Mongolie-Intérieure. Mais, comme je suis Français, je ne crois pas qu'un homme de 20 ans peut ne pas tomber amoureux une seule fois pendant une si longue période. N'oubliez pas que je suis le réalisateur de L'Amant.
« J'ai vécu plusieurs années en Chine et j'en suis honoré »
Journaliste : Vous avez beaucoup séjourné en Chine et travaillé avec des Chinois dans le monde du cinéma ces dernières années. Comment votre impression de la Chine a-t-elle changé ?
Jean-Jacques Annaud : C'est une des meilleures équipes avec lesquelles il m'a été donné de travailler jusqu'à présent. Nous nous comprenions sans dire un mot. Aujourd'hui, je suis capable de nommer 10 à 15 des meilleurs réalisateurs chinois.
Journalistes : de nombreux étrangers ont une vision dépassée de la Chine. Avez-vous l'intention de leur montrer l'image réelle de la Chine ?
Jean-Jacques Annaud : Je parle souvent de mon amour pour la Chine contemporaine avec mes amis en France et ils pensent que je fais de la publicité pour la Chine. J'ai vécu plusieurs années en Chine et j'en suis honoré. J'espère que la Chine va accroître son soft power, qu'elle montrera au monde que la Chine d'aujourd'hui est un très beau pays.
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