Dernière mise à jour à 10h39 le 14/04
1/7Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France en Chine
2/7La styliste chinoise Guo Pei (à droite)
3/7Robert Lacombe, conseiller de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France en Chine
4/7L'auteur de bandes dessinées chinois Golo
5/7La danseuse et chorégraphe chinoise Liu Yan
6/7
7/7Le photographe français Grégoire Korganow présente son projet Père et fils
Le 11e festival Croisements se déroulera du 29 avril au 29 juin 2016 et présentera 45 programmes, soit 150 événements, dans 30 villes de Chine. En 2015, Croisements a fêté ses 10 ans et attiré 2,3 millions de spectateurs dans toute la Chine. Cette année, la programmation est resserrée dans le temps, deux mois au lieu de trois, mais aussi plus concise et concentrée afin de donner davantage d'impact à des programmes à la fois nouveaux et détonants.
Lors d'une conférence de presse tenue le 12 avril à la résidence de l'ambassadeur de France à Beijing, Maurice Gourdault-Montagne, ce dernier a rappelé que le festival Croisements est une plateforme qui permet de promouvoir les échanges culturels entre la Chine et la France, grâce à une grande diversité d'événements culturels, d'expositions sur le patrimoine culturel français du XXe siècle et la création contemporaine française, de concerts, de projections de films, etc.
A propos de la particularité du festival cette année, Robert Lacombe, conseiller de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France en Chine, explique que la part belle cette année est donnée aux collaborations artistiques sino-françaises, avec des artistes français qui puisent leur inspiration dans la réalité chinoise. A titre d'exemple, le chorégraphe Jérôme Bel fait appel à des danseurs amateurs chinois pour recréer The Show Must Go On, le photographe Olivier Roller fait dialoguer des images des soldats de l'armée enterrée de Qin Shi Huang et des statues d'empereurs romains dans Les larmes de la terre, le photographe Grégoire Korganow prolonge en Chine son projet Père et fils avec une résidence à Chongqing et à Beijing et une série d'expositions dans plusieurs villes chinoises, et le metteur en scène Pascal Rambert crée une version chinoise de sa pièce phare Clôture de l'amour.
« Cette année, le festival est également honoré de compter sur le soutien de cinq marraines et parrains, représentants illustres de la culture en Chine, qui ont choisi chacun trois coups de cœur dans la programmation : la danseuse et chorégraphe Liu Yan, la styliste Guo Pei, le plasticien Ding Yi, le DJ et journaliste Zhang Youdai et l'auteur de bandes dessinées Golo », a souligné Robert Lacombe pendant la conférence.
Quant au design visuel original de la publication du festival cette année – un garçon français en rouge joue de la flûte devant une forêt noire – l'ambassadeur de France a expliqué à un journaliste du portail China.org.cn qu'il le comprenait comme suit : « La culture est une forêt, surtout les cultures chinoise et française, elle est abondante et immense. Le festival Croisements est comme le garçon, qui entraîne le public à entrer dans la forêt, pour découvrir la culture de nos deux pays. »
Créé en 2006 dans le prolongement des Années croisées France-Chine, à l'initiative du président de la République française et du président de la République populaire de Chine, le festival Croisements n'a cessé au cours des dernières années de gagner l'attention des professionnels et le cœur du public pour devenir « le plus grand festival culturel français à l'étranger et le plus grand festival culturel étranger en Chine ».