Dernière mise à jour à 08h37 le 06/11
Le 10e Concours national d'interprétariat en français a été organisé samedi par l'Université des études internationales de Beijing, avec le parrainage de l'Association des traducteurs de Chine.
Des étudiants en licence ou master de français ont pris part aux épreuves de traduction français-chinois et chinois-français, devant un jury composé d'interprètes-traducteurs chevronnés et d'experts en communication internationale.
Après une journée de compétition intense, Yuan Yaqian, étudiante à l'Université des études internationales de Beijing, a remporté le premier prix.
Le concours national d'interprétariat en français fait partie d'un concours national d'interprétariat multilingue. Ce dernier a attiré cette année la participation d'une centaine d'étudiants en licence ou master représentant 45 établissements universitaires du pays.
Les participants étaient répartis en six groupes, selon la langue étrangères choisie, à savoir le français, le japonais, le russe, l'allemand, l'espagnol et le coréen. Ils ont passé des épreuves d'interprétariat depuis la langue étrangère choisie vers le chinois et inversement.
Les participants du groupe japonais ont passé deux épreuves : l'interprétation simultanée et l'interprétation alternative. Dans les cinq autres groupes, les participants n'ont passé que l'épreuve d'interprétation alternative.
Après une journée de compétition acharnée, sept étudiants ont remporté les premiers prix des sept épreuves du concours.
Selon Gu Xiaoyuan, secrétaire du comité du Parti communiste chinois pour l'Université des études internationales de Beijing, la traduction et l'interprétariat sont cruciaux pour la communication interculturelle.
Dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", les échanges interculturels revêtent une importance particulière dans le développement de la Chine et permettront de parvenir à une prospérité et à un développement communs et de bâtir une communauté de destin pour l'humanité, a-t-elle expliqué.
Les organisateurs de l'événement ont beaucoup travaillé pour assurer le succès du concours, et leurs efforts ont permis à celui-ci de gagner une influence croissante. En 2010, un jeune Français qui faisait ses études dans une université chinoise a même participé au concours.
Avec l'ouverture du pays, les formations de traducteurs sont en plein essor en Chine. Cet événement a suscité un grand intérêt auprès des étudiants et des professionnels. Il permet d'évaluer la qualité de formation à l'échelle nationale et constitue une rencontre directe entre les étudiants et leurs futurs employeurs.
Grâce à l'intensification des échanges avec le reste du monde, les langues étrangères attirent de plus en plus d'étudiants en Chine, notamment le français. Depuis le début du siècle, de nombreuses universités chinoises ont créé une section de français pour satisfaire la curiosité des jeunes étudiants envers la langue de Molière et répondre à la demande du marché de l'emploi.
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