Dernière mise à jour à 09h40 le 14/12
A l'occasion de la cinquième cérémonie commémorative nationale des victimes du massacre de Nanjing tenue jeudi, un mur avec des témoignages sur les crimes atroces commis par l'Unité 731de l'armée japonaise a été dévoilé au Musée de l'Unité 731 à Harbin, dans la province chinoise du Heilongjiang (nord-est).
Le mur révèle l'expérimentation humaine mortelle et la guerre bactériologique commises par l'Unité 731, une unité japonaise de guerre chimique et biologique durant la Seconde Guerre mondiale.
Le mur comporte 25 extraits de témoignages dont des déclarations orales ou écrites de criminels de la guerre bactériologique, de vétérans de l'Unité 731 et de proches de victimes.
"Les témoignages indiquent que les actes atroces contre l'humanité commis par les envahisseurs japonais constituent un crime organisé et de plus, un crime d'Etat", a déclaré Jin Shicheng, chercheur du Musée de l'Unité 731.
L'Unité 731, qui était une base de recherche ultra-secrète pour la guerre chimique et biologique, a été établie à Harbin en tant que centre névralgique de la guerre biologique japonaise en Chine et en Asie du Sud-Est pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au moins 3.000 personnes ont été utilisées pour des expérimentations humaines par l'Unité 731 et plus de 300.000 personnes ont été tuées en Chine par des armes biologiques japonaises.