Dernière mise à jour à 16h05 le 19/03


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« Le mystère des masques ne peut être montré que dans les représentations d'opéra, mais nous ne le trouvons pas dans notre vie quotidienne ». « Avec la disparition de nombreuses pièces traditionnelles, de plus en plus de masques ont été oubliés par les gens ». Il y a plus de 30 ans, ce dialogue a profondément touché Zhu Jiannan, un travailleur ordinaire de Changsha, capitale de la province du Hunan (centre de la Chine). Dès lors, il a commencé à collectionner consciemment les masques, à les dessiner et à les sauver.
Zhu Jiannan, 76 ans, est un héritier du patrimoine culturel immatériel du district de Tianxin, dans la ville de Changsha. Afin de collectionner toutes sortes de masques, Zhu Jiannan a rendu visite aux artistes chevronnés dans plus de 20 districts et villes dans la province du Hunan. Il est aussi allé dans d'autres provinces pour chercher des masques. Aujourd'hui, il a dessiné plus de 3 000 masques de plus de 60 types d'opéras.
« Les masques ne sont pas créés à partir de rien, mais transmis à travers des générations d'artistes, et finalement développé et perfectionné en une forme d'art parfaite. Derrière les masques, il existe une signification historique profonde et une connotation culturelle, qui doivent être transmis par notre génération », a solennellement expliqué M. Zhu au sujet de cette connotation culturelle qui se trouve derrière le masque.
Afin de faire connaître les masques à plus de gens, Zhu Jiannan a pensé à de nombreuses « astuces », dont la plus vivante est de combiner le masque avec la calligraphie. « Les masques ne doivent pas se limiter à la forme de l'opéra, ils peuvent aussi se décliner sous forme de peinture ». Différents types de masques sont soit présentés sous forme de traits des caractères, soit juxtaposés au texte. « Chaque masque et les caractères chinois écrits sont inextricablement liés, représentant une belle signification commune ».
Il ne suffit pas que les masques ne soit qu'exposés, la culture des masques doit être transmise et la peinture des masques a besoin de davantage d'héritiers. « De plus en plus de gens me contactent pour apprendre cet art, mais le premier critère pour devenir mon apprenti est d'aimer vraiment la culture du masque », a déclaré Zhu Jiannan. Il a déjà reçu 18 apprentis à ce jour, le plus jeune est dans la trentaine, et le plus âgé a de plus de 60 ans.
Il espère que de plus en plus de jeunes accorderont de l'intérêt aux masques et aiment les masques.
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