Les fusions et acquisitions effectuées par les entreprises chinoises à l'étranger ont atteint, au cours des trois premiers trimestres, leur plus haut niveau depuis 2005 en termes de volume des transactions, selon un rapport de Deloitte publié mercredi.
Durant les neuf premiers mois de 2012, 133 fusions et acquisitions impliquant des entreprises chinoises ont été enregistrées, contre 145 pour la même période de l'année dernière. Cependant le volume total des transactions a augmenté de 16,2% en glissement annuel pour atteindre 52,2 milliards de dollars, a-t-on appris du rapport.
Le document prend en compte les entreprises de la partie continentale de Chine, de Hong Kong, de Macao et de Taiwan.
Sur les neuf premiers mois, une part importante des activités de fusion et d'acquisition chinoises à l'étranger a concerné les secteurs de l'énergie et des ressources, soit 29% du nombre des fusions et acquisitions et 68% du volume total des transactions, indique le rapport.
Les activités de fusion et d'acquisition à l'étranger dans les secteurs de la consommation et des transports occupent la deuxième place, à la fois en termes de nombre total et de volume des transactions, tandis que les secteurs de l'automobile et de l'immobilier ont enregistré une croissance des fusions et acquisitions.
Le 12e plan quinquennal (2011-2015) chinois a joué un rôle prépondérant dans cette hausse en encourageant les fusions et acquisitions à l'étranger, indique le rapport, ajoutant que le ralentissement de la croissance économique du pays aurait un impact limité sur les futures activités de fusion et d'acquisition chinoises.