Un atelier de validation technique de l'étude sur la réforme et la rationalisation des établissements de formation technique et professionnelle au Togo a pris fin mercredi le 14 novembre à Lomé après deux jours de travaux.
Initié par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative avec l'appui technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet atelier s'inscrit dans le cadre du programme de réforme et de modernisation de l'administration publique.
Il vise l'adéquation du système de formation professionnelle aux besoins de l'administration publique afin de former des agents dont les compétences répondent à la demande actuelle et prévisible du secteur public.
Cette rencontre ambitionne également d'assurer une formation continue des agents de l'Etat permettant d'améliorer le capital humain de la fonction publique.
Elle réunit des cadres et techniciens des ministères de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, des Enseignements primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, de l'Action sociale et de la Solidarité nationale.
Les participants ont examiné entre autres les différentes propositions relatives à la loi d'orientation de 2002 sur l'enseignement technique et la formation professionnelle. Ils ont mis en place une loi cadre qui traite de toutes les formations professionnelles aussi bien du secteur public que privé, et élaboré des programmes de formations qui correspondent aux réalités des politiques sectorielles des ministères afin de créer des créneaux porteurs.
Le ministre de la Fonction Publique et des Réformes Administratives, Kokou Djifa Adjéoda
a indiqué que le diagnostic fait lors des Etats généraux de l'administration publique en 2006 a révélé que les écoles et centres de formation technique et professionnelle ne jouent plus efficacement leur rôle, celui de dispenser une formation initiale ou continue en rapport avec les activités et les tâches des emplois et postes d'affectation.
Pour M. Adjéoda, des filières de formation se sont créées dans des écoles et centres de formations techniques et professionnelles sans concertation préalable avec les utilisateurs que sont les services publics et les entreprises privées. C'est pourquoi le gouvernement a mis en place une étude sur la réforme et la rationalisation des écoles et centres de formations en vue d'assurer l'adéquation nécessaire entre la formation, les emplois et métiers de la fonction publique, a ajouté le ministre.
Le représentant résident adjoint du PNUD au Togo, Mama Damien a précisé que son institution s'invertit depuis plusieurs années aux côtés du gouvernement dans la dynamique d'amélioration continue des capacités de gestion du développement à travers l'élaboration et la mise en oeuvre de stratégies, programmes et projets. Il a, en outre, révélé que le PNUD vient de signer un nouveau projet d'appui à la gestion du développement et de l'aide avec le ministère de la planification.