L'urbanisation, un moteur clé de la croissance économique de la Chine, devrait connaître une accélération l'année prochaine et entraîner un nouveau cycle d'investissements, a rapporté mercredi le China Securities Journal.
Des analystes du marché sont persuadés que le moteur de l'urbanisation créera des opportunités d'investissement, notamment dans les domaines des infrastructures, de la protection de l'environnement et de la vente au détail, selon le quotidien.
Jin Bei, directeur de l'Institut d'économie industrielle de l'Académie chinoise des sciences sociales (ACSS), a indiqué que les économies au niveau des districts prenaient de l'ampleur dans le processus d'urbanisation, car la majorité des Chinois ruraux se déplacent désormais vers les districts les plus proches au lieu de migrer vers les grandes villes éloignées.
Développer les économies au niveau des districts encouragera le développement des infrastructures, a-t-il précisé.
Les secteurs économiques au niveau des districts sont de petite échelle, et leur développement présente un coût important en matière de pollution et d'utilisation des ressources, pesant lourdement sur l'environnement, a expliqué M. Jin.
Leur développement offre donc d'énormes opportunités au secteur de la protection de l'environnement, a-t-il ajouté.
D'après CITIC Securities, le processus d'urbanisation dans les grandes villes bénéficiera aux secteurs liés à la conception de "villes intelligentes", notamment les produits liés à la sécurité et à la surveillance et les systèmes de transports intelligents.
Globalement, le nombre croissant de Chinois des régions rurales s'installant dans les villes et les bourgs entraînera une croissance des ventes de biens de consommation, prévoit CITIC Securities, ajoutant que les achats de meubles, d'appareils électroménagers, de produits alimentaires, de boissons et de téléphones portables augmenteront.
Selon un rapport de l'ACSS, l'économie chinoise pourrait augmenter de 7,5% en 2014, avec une hausse de 13,1% pour les ventes au détail, de 20,1% pour les investissements en capital fixe et de 9,1% pour les exportations.