La Chine apporte son soutien précieux à la poussée du continent pour les technologies de l'information et de la communication (TIC).
Lest technologies de l'information et de la communication pourraient bien être la prochaine coqueluche pour les investissements en Afrique, à en juger par le nombre de projets de TIC récemment annoncés par les pays africains. Le rôle important des TIC dans le développement de l'Afrique a également été réaffirmé le mois dernier, lorsque les dirigeants de 10 pays se sont réunis dans la capitale rwandaise, Kigali, pour discuter de la façon dont elles pourraient être davantage utilisées.
Ce fut le sommet de 2007 à Kigali qui a lancé le mouvement des TIC en Afrique. Il a posé les règles de base pour l'ensemble de l'écosystème des TIC, comme les infrastructures à large bande, l'accès, la politique et la réglementation, les compétences et les applications électroniques, qui ont ensuite été incorporées dans le cadre des TIC de divers pays africains.
Selon un rapport publié par la Banque Africaine de Développement, « Connecter l'Afrique : une évaluation des progrès vers les objectifs du Sommet Connecter l'Afrique », les pays africains ont fait des progrès considérables dans tous les secteurs des TIC. Selon les experts, la Chine a joué un grand rôle dans cette évolution, avec des entreprises chinoises. comme Huawei Technologies Co Ltd et ZTE Corp qui sont devenues partie intégrante du réseau des TIC en Afrique.
« Le nombre de cartes SIM de téléphones mobiles vendues en Afrique a augmenté de trois fois par rapport au niveau de 2007, pour atteindre 810 millions aujourd'hui. Cela se traduit par plus de 380 millions d'abonnés uniques », a dit Gilbert Mbesherubusa, Vice-président des opérations, de l'infrastructure, du secteur privé et de l'intégration régionale à la Banque Africaine de Développement.
« Il y a eu une augmentation substantielle du nombre d'utilisateurs de téléphones mobiles à large bande en Afrique. Les données fournies par la GSM Association, une association des opérateurs mobiles et de sociétés liées acceptant le système de téléphonie mobile GSM, montrent qu'il y a environ 116 millions d' abonnés au haut débit mobile en Afrique, ce qui représente un taux de pénétration d'environ 11% de la population, contre seulement 0,35% en 2007 ».