Selon M. Mbesherubusa, la connectivité mobile s'est considérablement améliorée en raison des importants investissements dans la construction d'infrastructures connexes comme les tours de télécommunications et le déploiement de réseaux à travers de vastes domaines. Par exemple, la couverture du réseau mobile dans les zones rurales de l'Afrique a progressé de 65% en 2007 à un point tel qu'aujourd'hui chaque village en Afrique est desservi par au moins un opérateur de téléphonie mobile.
Des politiques et réglementations nationales favorables ont également contribué à la croissance des TIC en Afrique, avec le nombre des pays qui ont élaboré des stratégies nationales qui est passé de 32 à 48 entre 2007 et 2011, indique le rapport.
Bien que la pénétration d'Internet ait plus que doublé depuis 2007, M. Mbesherubusa dit que 80% de la population africaine n'est toujours pas connectée, en raison de problèmes de disponibilité et d'accessibilité financière.
La plupart des réalisations en matière de TIC en Afrique sont dues à l'amélioration des infrastructures connexes, à laquelle la Chine a grandement contribué, dit Andrew Rugege, Directeur régional de l'Union internationale des télécommunications, un organisme des Nations Unies, fondé à Addis-Abeba, et qui coordonne l'utilisation mondiale du spectre radio.
« La Chine a joué un rôle clé dans la croissance des TIC en Afrique. Huawei et ZTE font un bon travail en Afrique », dit-il, ajoutant que de nombreux pays africains ont fait des progrès en TIC en s'associant avec des entreprises chinoises.
« Les TIC ont joué un grand rôle dans les changements sociétaux, en particulier dans des secteurs tels que la santé, l'éducation et l'agriculture », dit M. Rugege « Aujourd'hui, pour les agriculteurs africains, il est possible d'utiliser les TIC -dans ce cas, un téléphone- pour évaluer les prix sur différents marchés et décider de la meilleure option ».