Le gouvernement central chinois a donné le feu vert pour 12 zones de libre-échange (ZF), après celle de Shanghai, au milieu d'un nouvel élan d'enthousiasme national pour de tels plans.
La municipalité de Tianjin et la province du Guangdong s'apprêtent à mettre en place des zones franches, a indiqué une source proche du dossier, mercredi à l'agence Xinhua, sans mentionner les dix autres.
Après validation, un groupe de différents services gouvernementaux procédera à une enquête conjointe des zones proposées, et négociera un accord spécifique dans un processus qui peut durer plus d'un an , a déclaré la source. En précisant que jusqu'à présent, Tianjin et le Guangdong avaient terminé la partie de l'enquête, alors que les dix autres ont tout juste commencé.
Les régions provinciales, notamment du Zhejiang, Shandong, Liaoning, Henan, Fujian,Sichuan, Guangxi et du Yunnan. Des villes comme Suzhou, Wuxi et Hefei ont tous indiqué que le dépôt des demandes de zone franche était une de leur priorité en 2014.
«Le pays ne fixe aucune limite sur le nombre de zone franches et de date pour leur création, pour autant qu'elles répondent aux exigences d'une ZF», toujours selon la source.
Pour Huo Jianguo, directeur d'un institut de recherche en lien avec le ministère chinois du Commerce, les zones franches émergentes pourraient être le lieu idéal de test pour la poursuite des politiques d'ouverture, et servir de point lumineux pour le développement économique du pays.
En septembre dernier, la Chine a créé la zone franche de Shanghai, la première de son genre , un projet pilote stratégique sur le plan national pour exploiter encore davantage les forces de l'industrie et pousser des réformes orientées vers le marché du commerce et de l'investissement.