La rencontre annuelle du Forum économique mondial (FEM) s'est conclue samedi sur une note d'optimisme prudent face à l'économie mondiale.
L'idée que l'économie mondiale connaît une reprise sinueuse, sous l'ombre de l'incertitude, des risques potentiels et des défis, a été partagée par des économistes de haut calibre, y compris Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, et Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne.
Les questions d'actualité politique telles que la crise en Syrie et le programme nucléaire iranien ont attiré beaucoup d'attention cette année, et quelques chefs politiques ont utilisé la plate-forme du FEM pour faire part de leurs opinions sur ces sujets.
Lors de la rencontre de quatre jours, plus de 2.500 participants venus de près de 100 pays, dont plus de 1.500 chefs d'entreprise et plus de 40 chefs d'Etat ou de gouvernement, ont échangé leurs points de vue et ont cherché des approches possibles à divers problèmes, tels que la reprise économique mondiale, la perspective financière, les énergies nouvelles, la santé et le changement climatique.
Toutes les questions se divisent en quatre thèmes principaux, soit promouvoir l'innovation perturbatrice, réaliser une croissance inclusive, répondre aux nouvelles attentes de la société et nourrir une population mondiale de neuf milliards de personnes.