Des responsables iraniens ont minimisé les propos du secrétaire d'Etat américain John Kerry sur le programme nucléaire iranien, menaçant de cibler les intérêts am éricains si l'Iran est attaqué.
La déclaration de Kerry viole le droit international et la charte des Nations unies, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Marzieh Afkham.
"Kerry a fait cette déclaration sous la pression de ceux qui sont opposés au dernier accord conclu par l'Iran avec les puissances internationales", a affirmé Afkham.
M. Kerry a dit vendredi que si l'Iran n'avait pas l'intention de développer l'arme nucléaire, il devait le prouver et démontrer que son programme nucléaire est pacifique.
"L'Iran devrait accepter une vérification approfondie de ses installtions nucléaires, abandonner son plan de construire un ré acteur à eau lourde pouvant produire de plutonium et résoudre les préoccupations de longue date de l'Agence internationale de l'é nergie atomique (AIEA) sur son programme nucléaire", a affirmé M. Kerry.
Kerry a dit par ailleurs que l'option militaire était toujours sur la table, si l'Iran ne mettait pas en oeuvre l'accord de Genève qu'il avait conclua avec les six puissances mondiales.
Le commandant en chef des Gardiens de la révolution, le géné ral Mohammad Ali Jafafi a rejeté pour sa part la menace d'une action militaire américaine contre Téhéran pour son programme nècl éaire controversé.
Le général iranien a qualifié les propos de Kerry de "ridicules", affirmant que les politiciens sages américains ne gardent pas l'option militaire sur la table.
Les intérêts amériains dans la région seraient complètement d étruits en cas d'une attaque militaire contre l'Iran", a mis en garde le commandant des Gardiens de la révolution.