Le président américain Barack Obama a salué dimanche un accord permettant de commencer, à partir du 20 janvier, l'application de l'accord intérimaire sur le nucléaire iranien conclu en novembre entre Téhéran et les grandes puissances, s'engageant à opposer son veto à toute législation imposant désormais de nouvelles sanctions contre la république islamique.
"A partir du 20 janvier, l'Iran commencera pour la première fois à éliminer son stock d'uranium hautement enrichi et à démanteler une partie des infrastructures qui rendent cet enrichissement possible", a indiqué le président Obama dans une déclartion.
Cette avancée signifie pour la première fois depuis une décennie que l'Iran a accepté de prendre des "actions spécifiques" pour bloquer l'avancement et faire reculer les parties essentielles de son programme nucléaire, a ajouté M. Obama.
Selon l'accord intérimaire conclu avec les six puissances mondiales à Genève le 24 novembre dernier, l'Iran a accepté de bloquer partiellement ses activités nucléaires pour six mois en échange d'un allègement des sanctions imposées à son encontre, et de rechercher un accord global à travers des négociations avec les six puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne).
"Prises globalement, ces mesures et d'autres feront progresser notre objectif d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", a affirmé M. Obama.
L'administration Obama tente d'empêcher le Congrès d'adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran dans les mois à venir, certains députés américains oeuvrant à faire approuver une nouvelle législation en vue d'exercer davantage de pressions sur Téhéran.