L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) tiendront leur prochaine série de pourparlers à Téhéran le 8 février, a annoncé mardi à Téhéran le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Abbas Araghchi.
"Sur la base des accords, les négociations auront lieu à Téhéran le 8 février", a indiqué M. Abbas Araghchi à l'agence de presse semi-officielle Fars.
La réunion, qui vise à accroître la transparence de l'Iran sur son programme nucléaire, était initialement prévue pour le 21 janvier.
En vertu de l'accord passé le 11 novembre entre l'Iran et l'AIEA, la République islamique autorise les inspecteurs de l'agence de surveillance nucléaire de l'ONU à visiter l'usine de production d'eau lourde d'Arak (centre) et la mine d'uranium de Gachin (sud). Une équipe d'inspecteurs de l'AIEA a visité le 8 décembre le réacteur à eau lourde d'Arak.
L'ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA, Reza Najafi, a déclaré que le retard de la réunion a été convenu dans la mesure où l'Iran et le groupe 5+1, qui rassemble les six puissances mondiales, envisagent de mettre en oeuvre le 20 janvier le plan d'action conjoint sur le programme nucléaire de l'Iran, a précisé l'agence de presse officielle IRNA.
Dans une lettre adressée au directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, au nom du groupe 5+1 concernant le plan d'action conjoint arrêté avec l'Iran le 24 novembre à Genève, la chef de la politique étrangère de l'UE, Catherine Ashton, a souligné le rôle important de l'AIEA en ce qui concerne la vérification des mesures liées au nucléaire convenues à Genève.
Selon l'accord de Genève, les Etats-Unis et leurs alliés doivent assouplir partiellement les sanctions sur le pétrole, l'or, la pétrochimie, l'industrie automobile et l'aviation civile de l' Iran.
En échange, l'Iran doit cesser l'enrichissement d'uranium supérieur à 5% et neutraliser par oxydation et dilution ses stocks d'uranium enrichi à 20%.