Le président français François Hollande a éludé mardi une question sur sa vie privée, lors de sa troisième conférence de presse à l'Elysée.
"Je comprends votre question et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse. Chacun dans sa vie peut traverser des épreuves. C'est notre cas. Mais j'ai un principe : les affaires privées se traitent en privé, dans une intimité respectueuse de chacun. Ce n'est donc ni le lieu ni le moment de la faire", a indiqué le chef de l'Etat français en répondant à une question de journaliste.
Lors de cette conférence de presse, le journaliste du Figaro, Alain Barluet, a entamé sa prise de parole par une référence aux journalistes otages toujours détenus puis a interrogé le président Hollande sur les révélations de "Closer". "La publication la semaine dernière d'un article dans un magazine a suscité de l'émoi, des questions, de la curiosité. Il est un besoin de clarification vis-à-vis des Français. Vous serez dans quelques semaines aux Etats-Unis. Valérie Trierweiler est-elle toujours aujourd'hui Première dame de France?", a demandé Alain Barluet au début de la conférence de presse.
Les récentes révélations sur la liaison supposée entre François Hollande et la comédienne Julie Gayet, puis l'hospitalisation - conséquente selon la presse - de Valérie Trierweiler, ont, au-delà de leur caractère sensationnel et polémique, posé à nouveau la question du statut de la Première dame de France.
Le chef de l'Etat français a donné mardi après-midi la conférence de presse en vue de restaurer son image auprès de ses concitoyens mais aussi des acteurs économiques de l'Hexagone.