Le ministre belge des Finances Koen Geens a appelé mardi à "une nécessaire discrétion" dans les déclarations relatives à l'avenir de la participation de l'Etat belge dans le capital de BNP Paribas.
L'Etat belge est le principal actionnaire de BNP Paribas, à hauteur de 10,28%. La plupart des partis politiques au Parlement soutiennent l'option de la Belgique à vendre sa part de la banque, rapporte la presse locale.
"Une décision de vente de ce type de participation doit se prendre dans un climat serein par un gouvernement de plein exercice", a commenté le ministre belge, tout en admettant que "l'Etat n'a pas vocation à rester actionnaire d'institutions bancaires".
M. Geens a également invité l'administrateur général du groupe bancaire, Jean-Laurent Bonnafé, à le rencontrer "prochainement" à Bruxelles, indique un communiqué publié mardi.
Le 30 juin dernier, BNP Paribas a accepté de payer une amende de 8,9 milliards de dollars pour avoir violé des embargos américains contre Cuba, l'Iran et le Soudan.
"Troublé par la nature et la gravité des faits", le ministre belge souhaite "prendre connaissance avec précision des leçons que le management et tous les organes compétents tirent de ce qui s'est passé, y inclus au niveau de la transparence à l'égard des actionnaires", selon ledit communiqué.