Paloma Perez Bravo du bureau de E & V à Madrid a fait observer qu'il y a également eu une intensification de l'investissement chinois en Espagne.
«Trois pour cent des acheteurs d'outre-mer étaient en provenance de Chine en 2013. L'année suivante, ils était de 3,4%. Nous ne disposons pas encore des statistiques pour 2015, mais nous nous attendons à un taux de l'ordre de 4%. «Cette année, nous avons eu de nombreuses maisons achetées par des clients chinois à Madrid. Le 4ème trimestre 2014, a été une période faste, où de nombreux Chinois nous ont contacté pour avoir plus d'information sur les propriétés».
Comme à Londres, Dalian Wanda a montré l'an dernier ses ambitions à l'international par l'acquisition de l'Edifice España rachat de 260 millions d'euros), un point de repère de Madrid qui fut le plus haut bâtiment d'Europe à son ouverture en 1953.
Bien que les récentes turbulences du marché boursier pourraient voir plus d'argent chinois écouler dans les marchés immobiliers du vieux continent, les initiés de l'industrie ont indiqué que cette tendance des dernières années résultait d'une interaction complexe de facteurs. Avec notamment une énorme surcapacité de la Chine et un marché immobilier domestique atone, incitant les plus riches à se diversifier avec des actifs à l'étranger.
Les questions relatives à la pollution de l'air, à la santé et aux services sociaux, ont également conduit de nombreuses citoyens chinois à acheter des biens dans les pays développés où ils peuvent éventuellement émigrer.
«De plus, le gouvernement chinois encourage les entreprises à s'ouvrir et à investir dans les marchés d'outre-mer», a précisé Rasheed Hassan, directeur de l'investissement transfrontalier de Savills.
Le géant de l'assurance China Life a suivi ce conseil, en rachetant à Londres le n ° 10 de Upper Bank St, un gratte-ciel emblématique de Canary Wharf, pour 795 millions de livres en 2014.
Pour Simon Barrowcliff, directeur exécutif des marchés de capitaux du centre de Londres pour la CBRE, une entreprise immobilière commerciale, on doit au départ ces acquisitions pour diverses raisons professionnelles, comme des banques chinoises qui on voulu investir au Royaume-Uni et avoir leur propre siège dans la ville.
L'afflux de capitaux chinois vers Londres et d'autres grandes villes européennes, après le krach boursier en Chine, pourrait avoir un effet dramatique, selon certains analystes. Ils espèrent que ces investissement pourront attirer encore plus d'argent dans le secteur de l'immobilier et créer des dizaines de milliers d'emplois.
Daniel Assab et Fu Yi ont contribué à cet article.
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