Dernière mise à jour à 16h13 le 23/02
Des demandeuses d'emploi lors d’un salon de l'emploi à Hefei, capitale de la province de l'Anhui, dans l'Estde la Chine, le 20 février 2016. Ce salon de l'emploi a offert près de 10 000 emplois de quelque 800 entreprises.
Les semaines qui suivent la fête du Printemps devraient être témoin d’une véritable frénésie de volonté de changement d’emploi chez les cols blancs. En effet, selon un récent sondage mené par Zhaopin.com, une agence de recrutement en ligne, seulement 5,1% d'entre eux ont dit qu'ils ne veulent pas d'un nouvel emploi. En revanche, plus de 54% ont dit avoir mis à jour leur curriculum vitae et ont cherché de nouvelles opportunités au premier trimestre, contre 47,8% au premier trimestre de l'année dernière.
Le sondage, publié lundi, a interrogé plus de 21000 cols blancs en Chine. Il a constaté que leur confiance dans le développement de leur carrière avait atteint son plus bas niveau en trois ans, en particulier pour ceux qui travaillent dans les entreprises publiques et les organismes affiliés au gouvernement, en raison des pressions à la baisse sur l'économie.
Les cols blancs nés après 1990 sont également ceux qui ont le taux de confiance le plus faible en ce qui concerne leur développement de carrière, et ils se sont par conséquent montrés actifs dans la recherche d’un nouvel emploi. Quelque 74,8% des répondants nés dans les années 1990 ont dit qu'ils souhaitaient trouver, ou avaient déjà trouvé, un nouvel emploi au premier trimestre, tandis que plus de 60% de ceux qui sont nés dans les années 1960 ont souhaité le faire.
Les industries comptant le plus grand nombre de de personnes changeant d’emploi ont été l’immobilier et l'énergie, dans lesquels plus de 70%ont déjà trouvé ou souhaité trouver un nouvel emploi.
Selon Wang Yixin, consultante senior chez Zhaopin, les principales raisons qui encouragent cette frénésie de changement d’emploi sont le salaire et les perspectives d'emploi. Néanmoins, a-t-elle ajouté, seuls les employeurs ayant une bonne situation financière et des perspectives optimistes sont susceptibles d’attirer davantage de personnes de talent. « La principale raison derrière le grand nombre de personnes quittant leur emploi dans l'immobilier et l'énergie est que les perspectives ne sont pas optimistes », a-t-elle conclu.