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Internationalisation de l'économie française en 2016

le Quotidien du Peuple en ligne | 31.03.2017 16h01

Le «Rapport sur l'internationalisation de l'économie française - Bilan 2016 des investissements étrangers en France », publié mardi 21 mars par Business France à Paris, est l'analyse des décisions d'investissements étrangers et leur contribution à l'économie française.

L'Allemagne est devenue en 2016 le premier investisseur étranger de l'Hexagone, juste devant les Etats-Unis, a montré le rapport.

Selon le document, la Chine pointe à la 7e place (deuxième investisseur asiatique), avec 51 projets d'investissement, soit en moyenne une décision par semaine. En 2016, la France a accueilli 14% des projets d'investissement chinois menés en Europe, devenant ainsi le 2e pays d'accueil des investissements créateurs d'emploi en provenance de la Chine, à égalité avec le Royaume-Uni et juste derrière l'Allemagne.

Les entreprises chinoises et hongkongaises privilégient le financement des centres de décision et unités de production, à l'instar des implantations de la banque chinoise la Bank of Communications qui a ouvert une filiale à Paris et recruté une vingtaine de personnes confortant ainsi l'attractivité de la place financière parisienne en Europe. Ou encore l'exemple du groupe chinois Tongling Nonferrous Metal rachetant un lamineur de cuivre français pour 25 millions d'euros, assurant le maintien d'une trentaine d'emplois et le recrutement de plus de 40 personnes. Au total, 51 projets d'investissement ont permis la création ou le maintien de 1 370 emplois.

En 2016, la France a attiré 1 117 programmes d'investissement étranger (en hausse de 16% par rapport à 2015), soit 21 décisions en moyenne par semaine, soit l'année la plus propice de cette dernière décennie. Aujourd'hui, les firmes étrangères emploient 21 % des salariés français, assurent 30 % des exportations et 28 % des dépenses totales de recherche et développement. Les investissements dans les secteurs du R&D et ingénierie (115 projets dont 72 concernant uniquement des activités de recherche) sont particulièrement dynamiques (+32%) démontrant la reconnaissance par les décideurs économiques dans le monde de l'innovation française et de l'écosystème French Tech.

Sur le plan des exportations, 11 650 sociétés ont exporté vers la Chine depuis la France, pour un total de 16 milliards d'euros, soit 3,6 % des exportations françaises. Malgré un recul des expéditions françaises vers la Chine dû au ralentissement de la croissance chinoise et à la baisse des ventes de matériels de transport et agricoles (représentant plus de la moitié des exportations françaises en Chine), la Chine est le 1er client asiatique de la France avec 28% des exportations françaises vers l'Asie. Amorcée en 2015, la reprise des ventes de produits agroalimentaires (+ 18 % en 2016) et pharmaceutiques (+ 18 %) se confirme en 2016. Celles de produits chimiques, parfums et cosmétiques maintiennent une croissance annuelle de 5 %.

Malgré un contexte de ralentissement du commerce mondial, on observe depuis 2012 une forte progression du nombre d'entreprises qui réexportent l'année suivante. Le nombre d'entreprises exportatrices depuis au moins deux ans a connu une nouvelle progression de 2 % en 2016 et celui des compagnies exportant annuellement depuis au moins cinq ans a progressé de 1,2 %.

Cette dynamique positive confirme que de plus en plus de compagnies françaises parviennent à tirer profit des possibilités offertes par les marchés extérieurs et réussissent à pérenniser leur activité à l'exportation. 

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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