Dernière mise à jour à 09h40 le 03/06
L'économie mondiale subit un coup dévastateur porté par la pandémie de COVID-19 qui menace de plonger plus de 60 millions de personnes dans l'extrême pauvreté cette année, a déclaré mardi le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.
Lors d'une conférence de presse convoquée pour le lancement des chapitres analytiques du rapport sur les perspectives économiques mondiales, M. Malpass a déclaré que les pays en développement sont confrontés à une crise sanitaire et économique sans précédent, qui met en péril des décennies de progrès en matière de développement.
"Les pauvres et les plus vulnérables sont les plus durement touchés, ce qui ajoute aux profondes inégalités causées par une croissance souvent trop lente pour créer de bons emplois, augmenter les revenus moyens et améliorer le niveau de vie", a déclaré M. Malpass aux journalistes.
Les restrictions sans précédent nécessaires pour faire face à la pandémie de COVID-19 ont déclenché de profondes récessions dans de nombreuses économies avancées et au sein d'économies de marché émergentes et en développement, selon le rapport.
"Les profondes récessions en cours risquent de laisser des cicatrices durables à travers de multiples canaux, notamment la baisse des investissements et de l'innovation, l'érosion du capital humain et le retrait du commerce mondial et des chaînes d'approvisionnement", indique le rapport.
Ces effets pourraient bien réduire la croissance potentielle et la productivité du travail à long terme, selon le rapport. "Les dommages à long terme seront particulièrement graves dans les économies qui souffrent de crises financières et au sein de pays exportateurs d'énergie, en raison de la chute des prix du pétrole".
Malgré de nombreux défis, le président de la Banque mondiale a déclaré que certaines des plus grandes préoccupations n'ont pas encore été prises en compte.
Face à la pandémie, M. Malpass a déclaré que la Banque mondiale s'efforcera de limiter les dégâts et d'aider les pays à se préparer à la reprise afin qu'ils puissent reconstruire mieux et plus solidement qu'auparavant.
"Les choix politiques faits aujourd'hui - notamment une plus grande transparence de la dette pour favoriser de nouveaux investissements, des progrès plus rapides en matière de connectivité numérique et une expansion majeure des filets de sécurité en espèces pour les pauvres - aideront à limiter les dégâts et à construire une reprise plus forte", a-t-il déclaré.
Le président de la Banque mondiale a noté que le financement et la construction d'infrastructures productives sont parmi les défis de développement les plus difficiles à résoudre dans la reprise post-pandémique.
"Les pays devront permettre une allocation ordonnée des capitaux vers les secteurs qui sont productifs dans les nouvelles structures post-pandémiques, en utilisant des systèmes qu'ils peuvent construire et conserver pour le capital humain et physique pendant la reprise", a-t-il déclaré.
M. Malpass a ajouté qu'il sera nécessaire de créer de nouveaux types d'emplois, d'entreprises et de systèmes de gouvernance.
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