Dernière mise à jour à 18h48 le 09/02
Des travailleurs médicaux posent pour une photo à l'hôpital Huoshenshan (« Montagne du Dieu du Feu ») à Wuhan, capitale de la province du Hubei (centre de la Chine), le 4 février 2020 (Fan Xianhai / Xinhua) |
La nouvelle flambée de coronavirus à Wuhan, la capitale de la province du Hubei (centre de la Chine), est devenue le centre d'attention internationale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le 30 janvier l'urgence épidémique de santé publique de portée internationale. Au cours des derniers jours, les dirigeants de divers pays et les dirigeants de nombreuses organisations internationales ont montré leur sympathie et leur soutien à la lutte de la Chine contre l'épidémie et ont généreusement fourni de l'aide, notamment des fournitures médicales indispensables.
Cependant, les hauts responsables et les médias de certains pays occidentaux ont ignoré les énormes efforts de la Chine pour lutter contre l'épidémie et ont même lancé des attaques contre elles. Leurs actes ne tiennent pas compte des faits et sont particulièrement immoraux, et reviennent, comme le décrit un proverbe chinois, à « jeter des pierres sur quelqu'un qui est déjà tombé dans un puits ».
Les catastrophes majeures sont le test le plus sévère de la nature humaine. Les violations des droits de l'homme à l'encontre de Chinois, ou même de personnes d'aspect asiatique, telles que la discrimination raciale et le refus d'entrée aux frontières, méritent la vigilance de la communauté internationale.
Les maladies infectieuses, qui peuvent éclater dans n'importe quelle région d'une nation, sont un des pires ennemis de l'humanité. Folke Henschen, l'auteur de « The History and Geography of Disease » (« Histoire et géographie de l'humanité »), a dit un jour : « l'histoire humaine est aussi l'histoire des maladies ». Dans l'histoire de l'humanité, la variole, la peste, le choléra, la lèpre, la tuberculose, la rougeole, la rage, le paludisme, la fièvre jaune et d'autres maladies infectieuses ont tous constitué de grandes menaces pour l'homme.
La peste d'Athènes (430-427 av. JC) a dévasté l'ambitieuse ville-État d'Athènes. La peste Antonine (165-180) a tué près d'un tiers de la population de l'Empire romain. La peste noire qui a éclaté en 1347 a balayé l'Europe, entraînant la mort d'environ 25 à 30 millions de personnes. Avant son éradication, la variole a tourmenté l'humanité pendant au moins 3 000 ans. Au 18e siècle, le nombre d'Européens morts de la variole a été estimé à plus de 150 millions. Et rien qu'au 20e siècle, la variole a encore coûté la vie à plus de 300 millions de personnes.
Le nombre de morts de la pandémie de grippe de 1918 est estimé à 50 millions, tandis que la Première Guerre mondiale a fait environ 40 millions de morts. L'épidémie de sous-type H1N1 du virus de la grippe A au Mexique et aux États-Unis en mars 2009 a duré plus d'un an, affectant 214 pays et régions et entraînant environ 284 500 décès. En 2014, la maladie à virus Ebola s'est propagée à plusieurs pays en quelques mois, tuant plus de 7 000 personnes en Afrique de l'Ouest. Les maladies infectieuses ont tué plus de personnes que les guerres et les catastrophes naturelles.
Pour lutter contre les maladies infectieuses, l'humanité n'a cessé d'améliorer les technologies médicales et l'assainissement public, ce qui a assuré la sécurité sanitaire et favorisé le progrès scientifique et technologique. En ce sens, la lutte contre les maladies, en particulier les maladies infectieuses, est l'un des moteurs du développement de la civilisation humaine. Des récits d'inoculation contre la variole en Chine peuvent être trouvés dès la fin du 10e siècle, et la procédure était largement pratiquée au 16e siècle.
À la fin du 18e siècle, le médecin britannique Edward Jenner a créé et favorisé le vaccin contre la variole, ce qui a considérablement freiné la possible éclosion du virus variolique et réduit le taux de mortalité. En 1928, le bactériologiste britannique Alexander Fleming a découvert la pénicilline, un puissant médicament antibactérien, mettant fin à l'époque où les maladies infectieuses étaient incurables. En 1972, la scientifique chinoise Tu Youyou a réussi à extraire l'artémisinine pour le traitement du paludisme, ce qui a permis de sauver des millions de vies dans le monde, en particulier dans les pays en développement. Elle en a été récompensée par le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2015.
Depuis le 18e siècle, certains pays européens ont pris les devants dans la construction d'installations d'assainissement urbain, l'amélioration des systèmes d'aqueducs et d'égouts ainsi que la centralisation du traitement et de la désinfection des déchets. Toutes ces mesures ont empêché de manière efficace les maladies infectieuses telles que la peste d'exercer leurs ravages. Dans les temps modernes, les efforts concertés de la communauté internationale ont éradiqué certaines maladies infectieuses autrefois endémiques. Par exemple, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé en décembre 1979 que le monde était désormais exempt du virus de la variole.
L'épidémie en cours de pneumonie liée au nouveau coronavirus est un autre exemple de maladie infectieuse qui alarme l'humanité. Face à cette grande urgence de santé publique, le Parti communiste chinois (PCC) conduit le peuple chinois dans la guerre pour prévenir et contrôler la propagation de l'épidémie. Le Comité central du PCC, avec le camarade Xi Jinping en son centre, attache une grande importance à la prévention et au contrôle de l'épidémie et aux intérêts de la population. Il a constitué un groupe de premier plan pour répondre à l'épidémie de pneumonie et a mis en place un système complet de prévention et de contrôle des épidémies à plusieurs niveaux. Toutes les mesures pertinentes sont mises en œuvre de manière ordonnée et efficace.
Une intervention d'urgence de niveau I comprenant des mesures rapides a été activée dans 31 provinces, municipalités et régions autonomes de Chine. Chaque autorité n'a ménagé aucun effort pour allouer des ressources médicales conformément à la politique de « collecte des patients, rassemblement des experts, centralisation des ressources et focalisation sur le traitement ». Le pays a dépêché des groupes de travail pour guider les autorités locales en termes d'amélioration du diagnostic, des traitements, de la surveillance d'urgence, des enquêtes épidémiologiques et de l'échantillonnage et des tests.
Des milliers de membres du personnel médical se sont précipités à Wuhan pour apporter leur aide. Partout, les employés des usines ont travaillé 24 heures sur 24 pour produire des fournitures médicales telles que des masques et des tenues de protection. De même, des informations faisant autorité sur la prévention et la lutte contre les épidémies ont été publiées en temps opportun et l'interprétation des politiques et mesures pertinentes a été renforcée.
La Chine sensibilise également le public à la maladie et à la capacité des populations à se protéger contre l'infection. L'hôpital Huoshenshan et l'hôpital Leishenshan ont été construits en quelques jours. Des canaux verts ont été ouverts par les douanes dans toute la Chine pour assurer l'entrée rapide des matériaux pour la prévention et le contrôle de l'épidémie. Des vols charters civils ont ramené chez eux des citoyens chinois bloqués à l'étranger. Le gouvernement chinois a promis de couvrir les frais médicaux des patients infectés par le virus. Des Chinois de tous milieux donnent de l'argent et du matériel pour lutter contre l'épidémie.
Lorsque l'épidémie a été découverte pour la première fois, la Chine a fait tout son possible pour mettre en œuvre des mesures de prévention, de contrôle et de sauvetage de l'épidémie, maximisant ainsi la protection de la vie et de la santé des populations. La Chine a également notifié à l'OMS et aux pays concernés en temps opportun, encouragé de manière proactive la coopération internationale et adopté des mesures pour réduire la propagation de l'épidémie au-delà de sa frontière. La Chine a traité les étrangers résidant sur son territoire avec gentillesse, démontrant ainsi sa responsabilité.
La détermination, les mesures et l'efficacité de la Chine ont été une réponse proactive à l'épidémie et ont été universellement saluées par la communauté internationale. Le 30 janvier, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a félicité le gouvernement chinois pour les mesures extraordinaires qu'il a prises pour freiner la propagation du coronavirus, affirmant que « la Chine mérite notre gratitude et notre respect », et ajoutant que « Nous aurions vu beaucoup plus de cas en dehors de la Chine maintenant -et probablement des morts- sans les efforts du gouvernement et les progrès qu'il a accomplis pour protéger ses propres citoyens et les citoyens du monde entier ».
L'OMS a confiance dans la capacité de la Chine à contrôler l'épidémie et n'a recommandé aucune restriction de voyage ou de commerce en réponse à l'épidémie. De nombreux pays, tels que l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Russie, la Thaïlande, le Népal, la Tunisie, le Cambodge, la Corée du Nord et Cuba, et des organisations internationales, dont l'Union européenne, la Banque mondiale, l'Organisation de coopération de Shanghai, ont exprimé leur appréciation et leur soutien aux efforts de la Chine pour prévenir et contrôler le nouveau coronavirus.
Le 5 février, le président russe Vladimir Poutine a salué les mesures prises par la Chine pour lutter contre le virus, déclarant : « Les autorités chinoises prennent des mesures décisives et vigoureuses pour mettre fin à l'épidémie ». Jiji Press, une agence de presse japonaise, a écrit que la lutte contre le virus ne concernait pas seulement la Chine. Silk Road Today, un média kazakh, a déclaré que les mesures prises par la Chine pour lutter contre le virus la protégeaient non seulement elle-même, mais aussi le reste du monde.
Cependant, il y a encore quelques pays qui prennent des mesures hostiles envers la Chine. Un média étranger a même insulté le drapeau national chinois sous prétexte de la pneumonie. Des réactions excessives à l'égard des citoyens chinois ont également été constatées à l'étranger. N'importe qui dans n'importe quel pays peut être victime de l'épidémie, quelle que soit sa race ou sa nationalité. Quiconque adopte une position rationnelle, objective et juste approuvera et respectera pleinement les efforts inlassables déployés par le gouvernement et le peuple chinois pour lutter contre l'épidémie, et sera profondément compatissant et soutiendra fermement le peuple chinois.
Face à cette grave situation, le gouvernement chinois a toujours accordé la priorité à la sécurité et à la santé de ses citoyens. La Chine comprend les préoccupations de certains pays au sujet du virus, mais la communauté internationale doit faire pleinement confiance à la capacité du gouvernement chinois à faire face aux urgences. Les efforts de la Chine pour prévenir et contrôler le coronavirus ont donné des résultats efficaces. Avec l'enrichissement continu des ressources de santé locales et l'optimisation des plans médicaux, le nombre de patients nouvellement guéris sortant des hôpitaux augmente chaque jour. Dans cette lutte pour mettre fin à l'épidémie, le peuple chinois est uni et n'épargne aucun effort pour sauver des vies. La Chine finira par gagner la bataille contre la maladie, tout comme elle a vaincu le SRAS il y a 17 ans.
L'auteur est Mao Junxiang, directeur exécutif et professeur au Centre d'études des droits de l'homme de l'Université du Centre-Sud.