Dernière mise à jour à 16h48 le 03/05
La pandémie de COVID-19 qui se propage dans le monde entier est une crise touchant la survie de l'être humain. Elle appelle à la solidarité, à la coopération et aux actions rapides pour relever ce défi. Cependant, certains politiciens américains, au premier chef desquels figure le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, au mépris de la tragédie humaine causée par l'essor du nombre de morts aux États-Unis, s'excitent inexplicablement par monter ce show politique. Mike Pompeo a attaqué la Chine par les mensonges fabriqués à plusieurs occasions à maintes reprises. Il cherche à profiter des chocs psychologiques provoqués par l'épidémie à la société américaine et a misé la vie humaine pour vendre leurs politiques radicales et dangereuses à long terme à l'égard de la Chine.
Beaucoup d'analystes américains ont indiqué que Mike Pompeo n'a fait rien d'utile pour lutter contre l'épidémie aux États-Unis. Par contre, il a concentré toute sa force pour attaquer la Chine en se servant des hypothèses contestables pour semer les rumeurs trompeuses et calomnieuses et lancer les injures contre la Chine. Selon certains médias, "le chef de la diplomatie américaine" a déjà fait perdre complètement la face et la crédibilité aux États-Unis à l'international. Il a raconté que le virus "résultait d'une fuite du laboratoire de Wuhan" et a provoqué une surenchère médiatique sur "les prétendues données qui ne reflètent pas la réalité en Chine" pour inciter les gens "à réclamer le dédommagement". Des gens ont fait une liste des propos publics de Mike Pompeo durant l''épidémie et ils ont conclu que "la proportion de mensonge a établi un record mondial." Scott Ritter, ancien agent chargé de renseignement du corps des Marines des États-Unis, a publié un article sur le site RT pour indiquer que les renseignements américains ont été utilisés pour appuyer la théorie dénuée de tout fondement selon laquelle l'Irak possédait les armes de destruction massive. Pour les personnes qui connaissent bien cette affaire, de nombreux propos de Mike Pompeo à l'heure actuelle donnent des frissons.
Face à l'épidémie, la Chine a pris les mesures les plus complètes, rigoureuses et approfondies avec une attitude ouverte, transparente et responsable, afin de contenir l'épidémie par la coopération internationale en matière de prévention et de contrôle de l'épidémie. La communauté internationale reconnaît déjà les efforts et les effets de la prévention et du contrôle de la Chine. Par contre, les propos de Mike Pompeo ont dépassé la ligne rouge et ils ne font que creuser le déficit moral des États-Unis à l'international, à tel point que les États-Unis se feront ridiculiser par le monde. Lors de la réunion des ministres des affaires étrangères du G7, Mike Pompeo a tenté de stigmatiser la Chine avec le nom du virus, mais tous ses alliés s'y sont opposés. Un diplomate européen a dit à la presse que la demande de Mike Pompeo a "franchi la ligne rouge" et qu'il était hors de question pour l'Europe "d'accepter cette façon de nommer le virus ainsi que les informations qu'elle tente de transmettre". Susan Rice, ancienne conseillère à la sécurité nationale, s'est exprimée sans détour dans ses commentaires : "C'est honteux !" Susan Rice a souligné que le virus pouvait apparaître à n'importe quel endroit et puis atteindre n'importe quel coin du monde.
Avec Mike Pompeo, les caractéristiques les plus notables de la diplomatie américaine, c'est l'arrogance au mépris de la justice et les manœuvres provoquant des troubles et l'affrontement. En lançant une campagne de dénigrement sans fondement contre l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Mike Pompeo a révélé de nouveau la nature provocatrice typique de la diplomatie qu'il dirige. La communauté internationale s'oppose en général au refus de paiement des cotisations américaines à l'OMS, alors que Mike Pompeo a lancé de nouvelles attaques contre l'OMS pour que les États-Unis échappent à leurs responsabilités. Il a insisté sur la nécessité de "réformer fondamentalement" l'OMS. D'ailleurs, les États-Unis pourraient "ne jamais rétablir" leur contribution à cette agence onusienne. Par attaquer l'OMS au moment même de la crise de santé publique mondiale, les États-Unis ont sapé les fondements mêmes de la coopération internationale. Selon l'article intitulé "Un secrétaire d'État échoué" publié sur le magazine The American Conservative, durant l'épidémie, il semble que la seule chose qui intéresse Mike Pompeo, c'est de lancer les attaques à l'extérieur. Selon cet article, le mandat de Mike Pompeo en tant que secrétaire d'État a été défini par les ultimatums irréalistes et les injures à l'extérieur. Ce qu'il a fait n'a rien de constructif, d'autant plus que nous sommes confrontés aux urgences actuelles. S'agissant de la performance de Mike Pompeo durant l'épidémie, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a dit : "On se demande s'il est secrétaire d'État ou secrétaire de la Haine."
Cependant, le piètre spectacle de Mike Pompeo n'est pas seulement un jeu. Il va sans dire que les mensonges sans cesse et les attaques perfides du chef de la diplomatie américaine nuisent profondément à la coopération internationale actuelle dans la lutte contre l'épidémie. Face à cette crise de santé publique mondiale, plus la coopération internationale stagne, plus il y aura des vies en danger. Selon Thomas Countryman, ex-secrétaire d'État adjoint américain qui a considéré ce que Mike Pompeo a fait comme "de mauvaises politiques", "le renforcement de la coopération des pays pour échanger l'information et les meilleures pratiques va sauver la vie des Américains."
En ce qui concerne les relations sino-américaines, Mike Pompeo a fait tout son possible pour empêcher la coopération des deux pays dans la lutte contre l'épidémie. Il faut surtout rester vigilant vis-à-vis de son intention malveillante pour pousser encore à la confrontation stratégique avec la Chine. En effet, beaucoup d'observateurs ont déjà indiqué que la stratégie nationale de sécurité des États-Unis portait seulement sur la compétition entre les puissances et que le développement sain et stable de l'ordre mondial était confronté au défi grave.
Personne ne sait combien de temps Mike Pompeo gardera ce style diplomatique "devenu soudainement toxique." Les gens clairvoyants dans le monde ont lancé l'alerte : l'ennemi des États-Unis reste le virus. Calomnier sans cesse l'autre pays va tuer plus de gens. Pour assumer les responsabilités envers le peuple américain et le peuple du monde, la seule bonne chose à faire, c'est d'arrêter de provoquer les troubles et l'ingérence à la solidarité internationale pour renforcer effectivement la coopération avec d'autres pays dans la lutte contre l'épidémie.
Par Zhong Sheng,Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)