Dernière mise à jour à 21h58 le 03/05
Les dernières statistiques de la pandémie de pneumonie à nouveau coronavirus publiées par l'Université Johns Hopkins aux États-Unis montrent que c'est dans ce pays que l'épidémie est la plus grave. Même à l'autre bout du monde, le peuple chinois ressent de l'empathie et est très inquiet, car il peut ressentir toutes les difficultés endurées par les Américains. « Le monde est un village planétaire. Quand une personne est plongée dans l'insécurité, c'est le monde entier qui s'y trouve plongé aussi »." Les internautes chinois ont exprimé leur souhait de faire de leur mieux et de tendre une main secourable et de transmettre de la chaleur humaine, touchés qu'ils sont au plus profond de leur cœur. Tout cela reflète les vrais liens qui unissent tous les peuples ensemble.
En revanche, certains politiciens américains se livrent à un triste spectacle qui va dans un sens radicalement inverse, suscitant de la colère chez de nombreuses personnes. La vie est plus précieuse que tout, mais à leurs yeux, la séparation définitive avec des personnes que l'on aime, les sacs mortuaires transportés dans des camions et la tragédie de gens qui meurent seuls chez eux, ce n'est pas un problème urgent. Non, ce qui les intéresse le plus, c'est comment se servir de cela pour se livrer à des petites manœuvres politiques et échapper à toutes les responsabilités qu'ils devraient assumer. Les médias américains ont déclaré que l'épidémie faisait rage, mais certains politiciens se sont concentrés sur deux choses : critiquer les médias et critiquer la Chine. Le « Boston Globe » a traduit ce comportement en mots vifs et cruels : en perdant des occasions de combattre le virus, « leurs mains sont couvertes de sang américain ».
La stigmatisation de la Chine a un impact sur la justice internationale. Les actions de lutte contre l'épidémie de la Chine sont ouvertes et continues, elles sont évidentes pour tous et ne seront jamais anéanties par quelques personnes qui les couvrent de boue sans motif. Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré avec la plus grande franchise que le peuple chinois « a contribué à l'humanité tout entière en sacrifiant la vie normale de millions de gens pour éviter que le virus se transmette à d'autres ». En réponse à une question d'un journaliste, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, a déclaré à plusieurs reprises que « les actions de la Chine ont été rapides et de grande ampleur, ce qui est rare dans le monde ». « The Lancet », un journal universitaire faisant autorité dans la communauté médicale a récemment publié un éditorial soulignant que l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus a été rapidement contenue en Chine, ce qui constitue « un exemple impressionnant pour les autres pays ». La Chine a lutté contre l'épidémie, réussi à enrayer la propagation du virus et sauvé d'innombrables vies, quel qu'ait pu en être le prix. Mais aujourd'hui, elle est stigmatisée et clouée au pilori par des politiciens sans scrupules. Où est la raison ? Où est la justice ?
La stigmatisation de la Chine ne sera jamais un médicament salvateur, elle ne sauvera aucune vie. Le COVID-19 remet en cause le droit des hommes à la vie et à la santé. À l'heure actuelle, il est plus important de sauver les gens que de chercher à faire porter la responsabilité de ses propres fautes à d'autres, et il est évident que la coopération est plus importante que la violence verbale et les accusations sans fondements. Mais la réalité est surprenante : certains politiciens aux États-Unis n'essaient pas de guérir les gens et de les sauver, mais ils pensent que lancer des sortes d'incantations magiques pourra sauver des vies. Selon un article publié sur le site Internet de l'Atlantic Monthly aux États-Unis, la Maison Blanche n'a pas pris de mesures de prévention et de contrôle strictes aux premiers stades de l'épidémie, ce qui est la raison la plus importante de l'épidémie actuelle aux États-Unis. Bill Gates, coprésident de la Fondation Bill & Melinda Gates, a pour sa part déclaré avec une abrupte franchise que : « Depuis le début, la Chine a fait beaucoup de bonnes choses, comme tout pays où il y a un virus qui émerge », ajoutant qu'« Il est triste que même les États-Unis, dont on attendrait d'eux fassent la même chose de manière adéquate, ont précisément répondu au problème de manière médiocre ».
La stigmatisation de la Chine met en danger la lutte mondiale contre l'épidémie. Les États-Unis, en tant que première puissance économique et technologique, ont une forte puissance économique, de solides capacités de recherche scientifique et des normes médicales de pointe. Tout en maîtrisant efficacement l'épidémie au niveau national, les États-Unis devraient aussi assumer davantage d'obligations internationales et aider les pays et régions les plus vulnérables. Le triste spectacle offert par certains politiciens américains ne fera que saper les efforts mondiaux de lutte contre l'épidémie, saper le consensus de construction d'une communauté de destin humain, et saper l'entraide mutuelle. La Chine, elle, a toujours adhéré au concept d'une communauté de destin humain et fourni une assistance aux pays dans la mesure de ses moyens. Le président russe Vladimir Poutine a ainsi souligné que la Chine a tendu la main aux pays touchés par l'épidémie en temps opportun et a donné un bon exemple à la communauté internationale.
Toutes ces vilaines manœuvres qui ont à maintes reprises vilipendé la Chine sont étayées par derrière par des manipulations politiques et des intentions politiques sinistres. Cela se voit dans tous les domaines de la société aux États-Unis et dans la communauté internationale. Le New York Times a souligné qu'aux États-Unis, la réponse à l'épidémie est très largement « recouverte par des calculs politiques ». Jim O'Neill, président du groupe de réflexion Chatham House, the Royal Institute of International Affairs, a écrit un article intitulé « Critiquer la Chine comme une stratégie de diversion dangereuse », disant « Pour de nombreux gouvernements, la stigmatisation de la Chine semble être un moyen de distraire l'attention des gens pour cacher leur propre préparation insuffisante face aux maladies épidémiques. À l'heure actuelle, la priorité absolue du monde est censée être une réponse globale et coordonnée à la double crise sanitaire et économique causée par l'épidémie. Cette stratégie de l'accusation est non seulement inutile, mais elle est également dangereuse ».
Le dangereux « virus politique » nécessite également des efforts conjoints mondiaux pour le combattre. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, Fernand de Varennes, a averti que la pneumonie à nouveau coronavirus n'est pas seulement un problème de santé, et qu'elle peut également devenir un virus qui exacerbe la xénophobie, l'exclusion et la haine. Certains Asiatiques vivant en Occident et portant des masques ont été maltraités et battus dans les rues, ce qui est un terrible exemple. Un éditorial publié dans la revue scientifique de renommée mondiale « Nature » a souligné : « Depuis le déclenchement de l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus, les Asiatiques du monde entier sont devenus la cible d'attaques racistes, causant des atteintes à la santé physique et mentale, voire la mort de nombreuses personnes ».
Face à la maladie, que ce soit en se livrant à des provocations et en répandant des rumeurs, ou en s'unissant et en coopérant pour surmonter les difficultés, tout cela est un test pour la moralité et la conscience de l'humanité pour l'histoire, la vie et l'avenir. Il ne fait aucun doute que si le « virus politique » continue à avoir un impact sur la justice internationale, et que si certains politiciens américains se croient autorisés à utiliser le virus comme une arme politique, les pertes et les souffrances subies par le monde seront incalculables, et une page très sombre sera écrite dans l'histoire de l'humanité.
(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un nom de plume souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère).