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Le porte-parole du Quotidien du Peuple proteste vivement contre les dernières déclarations de Mike Pompeo

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.09.2020 20h54

Le 9 septembre, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a fait des remarques publiques, accusant de manière déraisonnable le Quotidien du Peuple d'avoir refusé de publier un article de l'ambassadeur des États-Unis en Chine, Terry Branstad, et attaquant de façon calomnieuse les médias chinois. Cette action américaine est une provocation purement malveillante et s'écarte de plus sérieusement des faits. Le porte-parole du Quotidien du Peuple a exprimé des protestations les plus énergiques et une ferme opposition sur ce point, et a estimé qu'il était nécessaire de restaurer la vérité.

Le 26 août, l'ambassade des États-Unis en Chine a pris l'initiative de contacter le Quotidien du Peuple, demandant que l'article de l'ambassadeur Terry Branstad soit publié avant le 4 septembre, espérant recevoir une réponse le 27 août et indiquant clairement dans sa lettre que « l'ambassade américaine en Chine estime qu'il est particulièrement important de publier le texte intégral de l'article sans apporter de modifications ».

Le Quotidien du Peuple a répondu à l'ambassade des États-Unis que le manuscrit envoyé par l'Ambassade des États-Unis au nom de l'ambassadeur Terry Branstad était plein de lacunes, sérieusement contraires aux faits et incompatible avec les normes cohérentes de sélection et de publication de manuscrits du Quotidien du Peuple en tant que média professionnel reconnu et sérieux. Si les États-Unis espèrent toujours publier ce texte dans le Quotidien du Peuple, ils doivent suivre les principes d'égalité et de respect mutuel et apporter des modifications substantielles à l'article sur la base des faits. Sur ces fondements, nous sommes disposés à maintenir le contact et la communication avec l'ambassade des États-Unis.

Le Quotidien du Peuple, comme les médias américains, a le droit de décider si et quand il souhaite publier un texte, d'y apporter les révisions et les modifications nécessaires, et de refuser de publier des articles comportant des erreurs factuelles évidentes et pleins de préjugés. C'est la norme dans le secteur de l'information et c'est également conforme à la pratique internationale.

Depuis longtemps, nous sommes actifs et ouverts à des amis de divers pays qui font preuve d'une attitude objective et juste envers la Chine, y compris l'ambassadeur Terry Branstad, qui a déjà soumis des articles au Quotidien du Peuple et sollicité leur publication. Dès le 15 avril 2013, alors qu'il était gouverneur de l'Iowa, il a ainsi publié un article signé intitulé « Un partenariat unique avec la Chine » sur la 3e page du Quotidien du Peuple, où il exprimait son désir d'établir un partenariat économique plus fort avec la Chine. L'année dernière et cette année encore, avec le soutien actif du Quotidien du Peuple, l'ambassadeur Terry Branstad a publié dans le Global Times, qui appartient à notre journal, deux articles signés intitulés « Mon année en tant qu'ambassadeur des États-Unis en Chine » et « Notre combat mondial contre le COVID-19 ». D'anciens ambassadeurs des États-Unis en Chine tels que Max Bocus et Jon Huntsman ont également publié des articles signés dans le Quotidien du Peuple. Les faits montrent que nous avons toujours attaché une grande importance aux contributions des anciens ambassadeurs des États-Unis.

Le Quotidien du Peuple s'est toujours engagé à améliorer la communication et la compréhension entre les peuples chinois et américain. Cependant, ces derniers temps, les États-Unis ont continuellement intensifié leur répression politique et leurs persécutions contre le Quotidien du Peuple et d'autres organisations médiatiques chinoises aux États-Unis en raison d'une mentalité de guerre froide et de préjugés idéologiques. Cela va de l'enregistrement en tant qu'« agent étranger » à la liste des « missions étrangères » et du refus de visas pour les journalistes chinois à l'expulsion déguisée de journalistes chinois aux États-Unis, et à l'adoption récente de restrictions de visa discriminatoires concernant tous les journalistes chinois aux États-Unis, y compris la limitation des visas pour les journalistes résidents aux Nations Unies à trois mois. Jusqu'à présent, on ne sait toujours pas si les visas de tous les journalistes chinois aux États-Unis qui expiraient le 6 août seront ou non prolongés, plongeant dans l'incertitude plusieurs journalistes du Quotidien du Peuple aux États-Unis et des membres de leur famille qui les accompagnent, où se trouvent parfois de jeunes enfants, ce qui a un impact sérieux sur le travail et la vie des journalistes chinois aux États-Unis, et limite fortement leur liberté de reportage.

L'ironie est que, d'une part, les États-Unis persécutent arbitrairement les médias populaires et autres médias chinois qu'ils qualifient de « machine de propagande » du Parti communiste chinois, et que, d'autre part, ils exigent également que la même « machine de propagande » propage de fausses vues émanant des États-Unis. Cela revient non seulement à violer les lois du travail de presse, mais également à prendre des décisions arbitraires et répandre des rumeurs pour semer la confusion au sein du public.

Le Quotidien du Peuple proteste vigoureusement contre les provocations déraisonnables des États-Unis. Les États-Unis doivent immédiatement corriger les pratiques discriminatoires concernées, protéger efficacement la sécurité et les droits du Quotidien du Peuple et d'autres journalistes chinois aux États-Unis, et mettre fin à leurs attaques et actes diffamatoires contre les médias chinois. 

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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