Dernière mise à jour à 11h10 le 16/03
Ces derniers temps, le « passeport vaccinal » est devenu un sujet brûlant dans la communauté internationale. Un « passeport vaccinal » est un document qui prouve que son titulaire a été vacciné contre le COVID-19, pouvant être éventuellement présenté sur le téléphone mobile sous la forme d'un « certificat électronique ». Les voyageurs internationaux peuvent utiliser le « passeport vaccinal » pour éviter la mise en quarantaine ou le dépistage du COVID-19, et dans certains pays, ils peuvent également l'utiliser pour aller manger dans les restaurants et participer à de grands rassemblements. Le 21 janvier, l'Islande est devenue le premier pays européen à lancer un certificat pour le vaccin contre le COVID-19. La semaine dernière, la Chine a également délivré un certificat international de santé aux voyageurs. De nombreux pays, dont Israël, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, ont récemment envisagé de lancer un « passeport vaccinal ». La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a quant à elle déclaré qu'elle soutenait l'établissement d'un certificat de vaccination universel pour l'Union européenne afin de faciliter la circulation des citoyens des États membres au sein de l'Union européenne.
De nombreux pays ont fréquemment émis des signaux au sujet de la promotion du « passeport vaccinal », jetant en ce début de printemps un rayon de soleil bienvenu pour la reprise des échanges mondiaux de personnel et des échanges économiques et commerciaux, mais la controverse qui a suivi a également attiré l'attention internationale.
Le ministre français des Affaires européennes, Clément Beaune, a déclaré que la France n'est pas encore en mesure de fournir des vaccins pour tout le monde et qu'il est donc injuste de mettre en place un « passeport vaccinal » maintenant. L'Union européenne est confrontée au dilemme d'une pénurie de vaccins et les plans de vaccination de certains autres pays en développement sont encore plus difficiles.
L'OMS a récemment annoncé qu'elle n'appuyait pas actuellement la nouvelle approche du « passeport vaccinal » contre le COVID-19. Le Comité d'urgence de l'OMS a expliqué : « Il y a encore trop d'inconnues concernant l'efficacité du vaccin anti-COVID-19 pour réduire la propagation du virus. Et même après la vaccination contre le COVID-19, des mesures de protection individuelle doivent encore être prises ».
En outre, dans le domaine de la promotion des vaccins anti-COVID-19, les vaccins produits dans différents pays présentent une situation concurrentielle, ce qui affecte la certification de sécurité de différents vaccins dans différents pays. Par conséquent, en termes de reconnaissance mutuelle de la sécurité des vaccins, la coopération multilatérale peut réduire les coûts et améliorer la crédibilité et l'autorité des normes de certification. Cela peut être un moyen relativement efficace et réalisable de promouvoir le « passeport vaccinal ».
Que signifie le « passeport vaccinal » pour la reprise mondiale?
Le journal britannique The Guardian a rapporté que dans le cadre de la mise en œuvre du « passeport vaccinal », la libre consommation et la libre circulation des personnes peuvent rapidement promouvoir le développement économique ; dans le même temps, le « passeport vaccinal » peut également encourager les citoyens à accepter d'être vacciné contre le anti-COVID-19. Les citoyens détenteurs d'un « passeport vaccinal » pourraient bénéficier d'une plus grande liberté de mouvement, et du fait même de cette liberté, davantage de citoyens seront sans doute disposés à recevoir le vaccin anti-anti-COVID-19. Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, a déclaré que le « passeport vaccinal » pourrait être crucial pour relancer l'industrie du tourisme.
À long terme, après que l'humanité aura effectivement contrôlé le COVID-19, la circulation ordonnée et libéralisée des personnes sera un élément indispensable des activités économiques. Utiliser le « passeport vaccinal » pour éviter la transformation et le transfert forcés de la chaîne industrielle mondiale et de la chaîne d'approvisionnement en raison de l'impact de l'épidémie, pour rétablir un flux ordonné dès que possible et pour réduire les coûts économiques est également la base de la protection de la mondialisation économique.