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« Offrir du charbon par temps de neige», ou comment la Chine assume sa responsabilité de grand pays face à l'épidémie

le Quotidien du Peuple en ligne | 25.03.2021 13h43

Récemment, le vaccin chinois contre le COVID-19 est arrivé au Pakistan, au Laos, au Zimbabwe, en Biélorussie, en Mongolie, à Singapour, en Égypte et dans d'autres pays. Partout où le vaccin chinois est présent, il est le bienvenu, et les dirigeants de nombreux pays sont même venus à l'aéroport pour l'accueillir. Des photos de l'injection d'un vaccin chinois au président indonésien ont également été imprimées sur des timbres. Le président philippin Rodrigo Dutertre a déclaré : « J'espère me rendre en Chine le plus tôt possible, serrer la main du président Xi Jinping et lui exprimer ma gratitude en personne ».

Jusqu'à présent, la Chine a fourni une assistance vaccinale à 69 pays en développement qui en avaient un besoin urgent et a exporté gratuitement des vaccins vers 43 pays. C'est la contribution désintéressée de la Chine à la lutte contre l'épidémie mondiale. Mais certains pays riches, tout en sur-stockant des vaccins pour leur propre compte, ont dans le même temps créé l'argument de la « diplomatie des vaccins » pour discréditer la Chine. C'est exactement comme dit le dicton chinois, « Juger de la stature d'un gentleman avec le cœur d'un homme médiocre ».

L'aide vaccinale à l'étranger et l'exportation de vaccins de la Chine visent à protéger le droit à la vie d'un plus grand nombre de personnes face au virus. Le 12 mars, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré lors d'une conférence régulière sur le COVID-19 que plus le temps nécessaire pour une distribution équitable du vaccin serait long, plus le nombre de morts serait élevé. Actuellement, de nombreuses entreprises dans le monde peuvent produire des vaccins en grande quantité, mais la distribution des vaccins est contrôlée par quelques pays riches. Les pays riches ont déjà accaparé 5,8 milliards des 8,2 milliards de doses de vaccin qui peuvent être distribuées dans le monde, a rapporté l'Associated Press le 2 mars. C'est dire s'il y a peu d'opportunités pour les pays à revenus faibles et intermédiaires de recevoir une distribution équitable des vaccins. Toujours selon l'Associated Press, le Chili avait signé un accord de commande avec Pfizer, une société pharmaceutique américaine. Mais après le lancement du projet de vaccin Pfizer en décembre 2020, seuls 150 000 des 10 millions de doses commandées par le pays d'Amérique du Sud avaient été reçues. Fin janvier 2021, le Chili a dû commencer à vacciner 19 millions de personnes grâce à 4 millions de doses de vaccin fournies par la société chinoise Sinopharm. Pour l'Associated Press, « la fourniture de vaccins par la Chine pourrait être la seule solution pour les pays qui ne l'ont pas encore reçu ».

L'aide vaccinale à l'étranger et l'exportation de vaccins de la Chine relèvent de la responsabilité d'un grand pays qui parle d'elle-même. Les dirigeants chinois ont souligné à de nombreuses occasions internationales qu'après la recherche et le développement et la mise en service du vaccin anti-COVID-19 chinois, ce dernier deviendrait un produit public mondial et constituerait la contribution de la Chine à la réalisation de l'accessibilité et de l'abordabilité des vaccins dans les pays en développement. À la demande de l'OMS, la Chine a décidé de fournir 10 millions de doses de ses propres vaccins pour répondre aux besoins des pays en développement. Une promesse doit être tenue et l'action qui suit doit être résolue. Actuellement, l'assistance vaccinale de la Chine vise à soutenir le multilatéralisme et les actions pratiques à un moment important de la lutte contre l'épidémie mondiale.

L'aide vaccinale à l'étranger et les exportations de vaccins de la Chine sont une aide désintéressée dans une situation de catastrophe. À l'heure actuelle, l'assistance vaccinale fournie par la Chine se situe à un moment important de la lutte mondiale contre l'épidémie, soutenant le multilatéralisme et appuyant les actions pratiques de l'OMS. S'entraider quand on est dans le même bateau et dans l'adversité est une croyance importante qui a soutenu le développement de la civilisation humaine jusqu'à ce jour. Les Chinois ont toujours cru que ce n'est que lorsque le monde sera bon que la Chine pourra aussi être bonne. Face à un virus qui continue de se répandre ce n'est que lorsque tout le monde sera en sécurité que l'on pourra vraiment parler de sécurité. L'aide vaccinale de la Chine est une action pratique basée sur le concept de destin partagé, et non une soi-disant « diplomatie du vaccin » visant à gagner une plus grande influence.

Comme nous le savons tous, les États-Unis ont stocké un grand nombre de vaccins. Mais selon un porte-parole de la Maison Blanche le 12 mars, les États-Unis n'ont jusqu'à présent fourni de vaccins à aucun pays. D'une part, certains « grands pays » ne veulent pas assumer leur responsabilité de grande puissance et ne sont guère disposés à utiliser les vaccins comme produit public international. Mais, dans le même temps, ils pointent du doigt le comportement désintéressé d'autres pays et concoctent cette prétendue « diplomatie du vaccin » d'une manière étrange. On ne peut que conseiller à ceux qui aiment utiliser ce mot « un peu plus de soleil » dans leur cœur de résoudre d'abord leurs propres problèmes de nationalisme vaccinal avant de faire des reproches aux autres.

Par Ye Zhu

 

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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